Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 126 pages
Poids : 430 g
Dimensions : 16cm X 26cm
ISBN : 979-10-94583-55-5
EAN : 9791094583555
Sarcelles ou Babel
un portrait de ville
Les libraires en parlent
"... concevoir l'espace urbain n'est pas dessiner l'enveloppe d'un présent que l'on croit éternel, mais lui permettre d'épouser les pratiques d'avenirs incertains..." Cette citation tiré du formidable livre de Jean-Patrick Fortin donne le ton de sa représentation qui l'a de la ville et de sa mise en musique qu’est l'architecture. A travers un témoignage personnel, mêlant souvenirs et pratiques professionnelles, notre auteur nous propose une balade urbaine autour d'une "sorte de cité-monde" : Sarcelles. Et une question va le tarauder en permanence, dérouler comme un fil rouge : Qu'en est-il advenu de ce "territoire symbolique" de la construction du grand ensemble avec l'utopie qui l'a caractérisé après cinquante ans d'existence ? Avons-nous l'émergence d'une "Babel" du XXIe siècle ? Laissez-vous porter par ce récit très érudit qui dépasse largement les questions urbaines et architecturales pour mieux y revenir. Un livre aussi sensible qu'intelligent accompagné par les magnifiques photos de Luc Boegly.
Quatrième de couverture
Sarcelles sera-t-elle le lieu d'émergence d'une civilisation urbaine cosmopolite : une Babel ? Ou aura-t-elle un futur de ville communautaire ? Ses habitants sont issus de quatre-vingts nationalités et vivent, au quotidien, les soubresauts des conflits de la planète, alors que du vendredi au dimanche, les deux tiers de cette population sont en prière.
Sarcelles ou Babel est le portait de cette ville de 60 000 habitants, qui devint mythique dès la construction, en 1956, du grand ensemble des Lochères : 12 500 logements mis en oeuvre, en vingt ans. Ils instauraient un face-à-face entre un village et un désir de « cité sociale », Inspirée par une République laïque et égalitaire. Cinquante ans plus tard, manifestations et obsolescence de l'habitat appellent à un programme de démolition-reconstruction.
Le regard d'une reconstruction critique fait de l'architecture, « cette permanence vécue », un art de la représentation du temps et offre à la rationalité de l'espace originel du grand ensemble d'inspirer les règles de sa transformation, alors que construire avant de démolir devient le mot d'ordre d'un projet collectif. L'aura des façades en pierre et leur réutilisation deviennent un élément de la mémoire de la cité sociale. Elle Inspire la figuration d'une rénovation qui sollicite l'émergence de lieux aux devenirs d'espaces publics, ouverts à une communauté humaine, offrant les mêmes droits à des individus reconnus dans leurs différences.
Quelle Babel serait Sarcelles ? Un ghetto doré dans le magma des banlieues enchevêtrées ? Ou une ville tremplin, ouverte par son tracé fondateur vers un grand Paris connecté ?