Rayon Poésie
Sauver son rêve

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 115 pages
Poids : 138 g
Dimensions : 14cm X 18cm
ISBN : 978-2-36229-489-1
EAN : 9782362294891

Sauver son rêve


Collection(s) | L'autre langue
Paru le
Broché 115 pages

Quatrième de couverture

L'enfant gardez-le moi
Cachez ses petites boucles de mer
Sauvez son rêve
S'il vous plaît
Entendez-vous les Cyclades pleurer

Des vautours femelles
Déchirent l'horizon

S'il vous plaît
Aziz crie-t-elle
Aziz
Elle hurle

Aziz
Antigone est venue te sauver

Le choix de l'éditeur

« J'ai fermé mes maisons », disait-elle hier. Aujourd'hui la voici ballottée sur les mers, sur cette Méditerranée qui se décline au pluriel, tant sont nombreuses les rives et les dérives d'une humanité en perte de repères. Elle rêve d'une terre où poser ses valises, esquisse un désir d'appartenance, cherche l'hospitalité dans les regards. Son nom pourrait être celui qu'Ulysse donnait sous la menace, Personne, et ses mains dessinent des lignes de fuite. Sur sa route, il y a Aziz, le migrant devenu « enfant des vagues », un joueur de ney, les prisonniers de Makronissos qui « chantent la Grèce endeuillée », son père scaphandrier, et le silence de Thésée. À lire ses poèmes, on comprend que Marianne Catzaras ne veut pas laisser les morts mourir une seconde fois. Si elle écrit, c'est pour mieux vivre. Et pour tenter de sauver notre part d'humanité naufragée.

Biographie

Marianne Catzaras est née à Djerba, en Tunisie, de parents grecs. Après des études de littérature à la Sorbonne, elle se consacre à la photographie : portraits, minorités, mémoire des pierres, paysages du bout du monde y côtoient parfois un univers insolite où les confins du réel s'ouvrent à l'imaginaire. Ses photographies, exposées dans de nombreux pays de la Méditerranée, sont nourries par la poésie qu'elle n'a jamais cessé d'écrire. Pour dénouer les silences du monde visible, nous dit cette voix de la Méditerranée, trait d'union entre la Grèce, le Maghreb et la langue française.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Marianne Catzaras

J'ai fermé mes maisons