Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 310 pages
Poids : 397 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-86432-751-6
EAN : 9782864327516
Scènes de ma vie
Les libraires en parlent
ATTENTION CECI EST UN CHEF-D'OEUVRE INTEMPOREL
( même si c'est un pléonasme)
Ce texte incroyablement fort, écrit dans les années 1860 et redécouvert par Peter Handke, mérite d'être célébré en France comme le grand livre sur le monde rural, la nature et l'éveil à la littérature qu'il est !
L'auteur, paysan de la classe moyenne d'une des régions les plus déshéritées d'Autriche, montre comment sa passion pour les livres et son besoin de prendre de la hauteur l'empêchent de trouver sa place parmi les siens.
Sans renier sa différence, il réussit à créer des liens en partageant ses connaissance. Dans la brève existence qui lui reste à vivre, Felder trouvera l'âme soeur et sera un réformateur social, créant la première coopérative agricole.
Quatrième de couverture
Rien ne destinait Franz Michael Felder (1839-1869) à laisser une trace de sa brève existence. Paysan pauvre du Vorarlberg, région en ce temps-là très déshéritée de l'Autriche occidentale, il eut à vaincre mille obstacles, à commencer par les préjugés de son milieu, pour accéder à la littérature et à la poésie, objets de toute son ambition dès l'adolescence.
Auteur de deux romans, de nouvelles, de poèmes, d'essais et d'une vaste correspondance, il laisse surtout un chef-d'oeuvre : Scènes de ma vie, récit autobiographique achevé juste avant sa mort, publié seulement en 1904 mais constamment réédité depuis.
S'il faut lire ce livre, ce n'est pas simplement parce qu'il s'agit sans doute de la toute première fois où s'éleva, dans l'Empire autrichien (et même en Europe), une voix venue des profondeurs du monde rural : ne voir dans les Scènes de ma vie qu'un document sur la paysannerie, ce serait passer à côté de l'authentique écrivain qu'est Felder. Ce qui sidère le lecteur d'aujourd'hui, c'est l'évidence de son don littéraire. Dans une langue exceptionnellement riche et dense que rend fidèlement la traduction d'Olivier Le Lay, Felder parvient à rendre intensément présentes toutes les situations qu'il décrit. Dès les premières lignes du livre, il est là, en chair et en os, qui entreprend de raconter les « vies minuscules » de ses compatriotes et la sienne, sans apitoiement : simplement pour en dégager la vérité universelle.