Science et exégèse : les interprétations antiques et médiévales du récit biblique de la création des éléments (Genèse 1, 1-8)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 384 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-503-56703-7
EAN : 9782503567037

Science et exégèse

les interprétations antiques et médiévales du récit biblique de la création des éléments (Genèse 1, 1-8)

chez Brepols

Collection(s) : Bibliothèque de l'Ecole des hautes études, section des sciences religieuses

Paru le | Broché 384 pages

Professionnels

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Quatrième de couverture

Les huit premiers versets de la Genèse forment un tout, par la densité même des images sur lesquelles s'est exercée une exégèse scientifique, philosophico-théologique et spirituelle multiséculaire pour élaborer une métaphysique et une spiritualité de la création. Comment cette spéculation se dégage-t-elle des images bibliques construites par couples d'opposés - ciel/terre, lumière/ténèbres, eaux d'en haut/eaux d'en bas ?

Les huit premiers versets de la Genèse parlent de la création : commencement du monde, principe divin du monde, affirmation d'une toute-puissance en action. Mais du texte hébreu à ses versions grecques et latines, ce texte fondateur pose de nombreuses difficultés de vocabulaire et d'interprétation, difficultés auxquelles se sont confrontés les exégètes du monde antique et médiéval. Que ce soit dans la littérature exégétique, encyclopédique, poétique, voire dans les représentations figurées, l'articulation de l'exégèse n'est pas univoque, mais dépend des langages adoptés, littéraires ou artistiques, tout autant que des objectifs poursuivis. On assiste à la mise en oeuvre d'une culture diversifiée, mais cette diversification recoupe souvent une non-diversification dans l'interprétation qui est, au moins tendanciellement, d'ordre spirituel. Réciproquement, dans le déchiffrement du monde, les différents savoirs constituent autant de degrés qui mènent à Dieu.

Il est d'autres questions, d'ordre plus spécifiquement « littéraire » : comment les exégètes antiques ou médiévaux ont-ils abordé ce récit de la Création ? Quelle(s) logique(s) du texte sacré ont-ils dégagée(s) au fil du temps ? Comment problèmes et réponses évoluent-ils à travers les commentaires en hébreu, en grec ou en latin ? À l'étude du substrat scientifico-philosophique doit donc s'ajouter celle de la mise en forme du texte.

Biographie

Béatrice Bakhouche est spécialiste des idées, des savoirs et des croyances dans la Rome impériale (et de leur transmission au Moyen Âge), et ce à partir de tout ce que l'on trouve dans le Commentaire au Timée de Calcidius (IVe s. ap. J.-C.). Ce très long commentaire de 355 chapitres aborde tous les champs du savoir et se réfère aussi à la Bible. L'oeuvre est tributaire de sources grecques, mais évoque également, ponctuellement, les traductions de termes bibliques hébreux en grec, puis en latin.