Du relativisme à la relativité

L'auteur brosse ici le panorama des sciences et des métiers de l'humain. S'agissant des sciences, il montre en quoi les sciences sociales, considérées comme « molles », ne le sont pas par vocation. Ce n'est pas son objet qui fait le type d'une science, mais la manière dont elle l'appréhende.

Toutes les sciences débutent par cette phase « molle ». Dans tous les domaines, les sciences qui décrivent l'observable (type II), précèdent les sciences qui le démontent (type III). Toutes les disciplines, physique, chimie, biologie, etc. sont passées par cette étape, avant d'atteindre le type III qui les caractérise, à maturité, comme sciences au sens plein du terme.

Longtemps, on a cru que les sciences sociales devaient rester molles. A tort. Cette phase est nécessaire, mais transitoire. Les sciences de l'humain, suivant la même évolution que les autres, sont sur le point de connaître la même mutation. Ce que l'on avait pris pour une limite n'était qu'une étape. Adrien Morel annonce le changement de statut de ces disciplines qui, en devenant « sciences humaines », vont enfin accéder au type III, et devenir de véritables sciences.

Que vous soyez parent, étudiant, simple curieux ou exerçant un de ces métiers, psychologue, éducateur, médecin, enseignant, mercaticien, prêtre ou sociologue, économiste ou historien, philosophe ou politicien, DRH ou travailleur social, vous êtes concerné par cette mutation. Les sciences humaines de type III, vont modifier votre manière de penser, et, en la faisant passer du relativisme à la relativité, vont faire progresser la civilisation.