Rayon Adaptation de textes littéraires
Simenon et les romans durs. La neige était sale

Fiche technique

Format : Cartonné
Nb de pages : 100 pages
Poids : 730 g
Dimensions : 23cm X 29cm
ISBN : 978-2-505-11580-9
EAN : 9782505115809

La neige était sale


Collection(s) | Simenon
Paru le
Cartonné 100 pages
dessin Bernard Yslaire
d'après Georges Simenon

Les libraires en parlent

Dans une ville indéfinie à une époque indéfinie, Frank, fils d'une tenancière de maison close, navigue dans le milieu de la petite pègre. Celle des vols sordides et des soirées trop arrosées et décevantes. Jusqu'au jour où il tue ! D'abord sans conséquence mais son arrestation et la rencontre avec la jeune Sissy posent la question de la culpabilité, du mal et surtout de la rédemption. 

Considéré comme le roman existentialiste de Simenon, La neige était sale met en scène des personnages peureux et vils dont l'ensemble est magnifié par le dessin de Bernard Yslaire. La question du mal et du pardon, au cœur de ce texte, est superbement amenée par l'adaptation qu'en fait Jean-Luc Fromental.




La neige était sale sous les pieds de ce garçon sans aucune morale... Ce n'est qu'une question de temps avant que ça dérape. Un thriller prodigieusement sombre, dans lequel Simenon explore la noirceur d'une crapule s’enfonçant dans le crime, au risque de perdre le peu d'humanité qu'il lui reste. INTENSE !

Quatrième de couverture

Frank Friedmaier, 18 ans, fils de Lotte, la tenancière du bordel local, est un garçon gâté. Pour satisfaire ses désirs, il n'a que l'embarras du choix entre les pensionnaires de sa mère et Sissy, sa sage petite voisine, follement amoureuse de lui.

Pourtant, dans cette ville sous occupation, ravagée par la guerre, les pénuries, la peur, il cède aux tentations du crime, s'avilit délibérément au fil d'actes de plus en plus terribles, jusqu'à devenir un assassin et pire encore. Mais, comme souvent chez Simenon, le chemin du mal peut aboutir à l'imprévisible. Et c'est ce qui attend le lecteur au bout de ce livre, première adaptation graphique de l'un des chefs-d'oeuvre du maître du « roman dur ».

Biographie

Simenon et ses romans durs
Auteur prolifique, Georges Simenon a touché à tous les genres de récits en prose : contes, nouvelles, récits de voyage, reportages, autobiographie... et bien sûr romans. C'est d'abord sous différents pseudonymes qu'il écrit, au cours des années 1920, près de deux cents romans populaires. Puis, parmi les livres publiés sous son nom propre à partir de 1930, on distingue la série des Maigret - 75 romans et 28 nouvelles - des « romans durs », qui ne mettent pas en scène le célèbre commissaire et ne relèvent pas, dans leur grande majorité, du genre policier.
« S'il les a appelés "durs", c'est qu'ils étaient durs à écrire », confie John Simenon, le fils du romancier. Alors que l'écriture d'un Maigret s'apparentait presque à des vacances, celle des romans durs constituait une véritable épreuve physique, qui laissait Simenon vidé et épuisé. Ce terme de « dur » convient aussi parfaitement au style de l'écrivain, précis et tranchant, ainsi qu'aux atmosphères des romans et à la vérité qu'y peint Simenon : celle d'une humanité nue et dépouillée, que des circonstances poussent à aller au-delà d'elle-même.

Jeau-Luc Fromental
Traducteur, éditeur, journaliste, puis rédacteur en chef de Métal hurlant, Jean-Luc Fromental se tourne ensuite vers l'animation, ce qui l'amène à travailler avec des personnalités aussi diverses que Philippe Druillet, Hervé di Rosa, Grégoire Solotareff ou Lorenzo Mattotti. Fondateur du label Denoël Graphic, sous lequel il a notamment publié Robert Crumb, Alison Bechdel, Posy Simmonds, ou Ugo Bienvenu, il est aussi scénariste de bande dessinée (pour Floc'h, Loustal, Miles Hyman). Avec Philippe Berthet, il a signé De l'autre côté de la frontière (Dargaud, 2020), dont le personnage principal est fortement inspiré de Georges Simenon.

Bernard Yslaire
Après des débuts dans le journal Spirou, Bernard Yslaire s'affirme avec la série Sambre (Glénat) comme un grand maître du romantisme noir. Artiste protéiforme et métamorphe (comme le suggèrent ses multiples signatures), il suscite des rencontres entre ses pratiques et celles du cinéma, de la photo, du théâtre, du roman, mais aussi de l'architecture ou de la psychanalyse. Pionnier de l'art numérique, il n'en délaisse pas pour autant la bande dessinée, comme en témoigne la récente parution, très remarquée, de Mademoiselle Baudelaire (Dupuis, Aire Libre, 2021).

Avis des lecteurs

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