Rayon Philosophies des XIXe et XXe siècles
Simone Weil : la passion de la raison

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 178 pages
Poids : 340 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782747539951

Simone Weil

la passion de la raison


Collection(s) | Trait d'union
Paru le
Broché 178 pages
avec la collaboration de Nadia Setti
Professionnels

Quatrième de couverture

La Passion de la raison a voulu suivre l'oeuvre de Simone Weil sur l'étroite ligne de crête où elle s'avance, dans la jonction des contraires.

Le volume réunit, à l'enseigne de l'«amour divin», la «douleur christique» et la dynamique du questionnement, un ensemble d'études qui s'emploient à rendre compte du cheminement de Simone Weil dans les différents domaines qu'elle traverse avec une égale fulgurance. Cheminement nourri tant par les philosophies égyptienne, indienne, grecque, biblique que par la volonté d'être présente à tous les combats, que ce soit celui de la condition ouvrière, celui des républicains espagnols contre le franquisme, celui de la seconde guerre mondiale puis de la Résistance française lors de l'Occupation. Que ce soit, surtout et superlativement, le combat qu'exige une quête mystique, ardente et réfléchie.

La Passion de la raison explore «La Porte du transcendant» dans l'oeuvre de Simone Weil, tout en interrogeant une pensée en gestation, une écriture en travail, bref, une méthode qui est une langue et qui prend tous les risques de l'«inexprimable».

Les textes de Robert Chenavier, Eberhard Gruber, Wanda Tommasi, Federica Negri, Mireille Calle, Susanne Sandherr, Gabriella Fiori, André A. Devaux, Domenico Canciani, Rolf Kühn, Michel Narcy et Marie-Odile Germain, sondent l'ambivalence d'une oeuvre tendue entre philosophie politique, philosophie spéculative, raisonnement théologique, où l'exigence éthique ne va pas sans la puissance de l'attente et de la promesse.

Comme si, pour Simone Weil qui se tient aux bords de la perte, écrivant chaque jour une oeuvre dont la majeure partie sera publiée posthume, la scène de l'être était par excellence cette scène de la grâce : «Quand on désire du pain, on ne reçoit pas des pierres».

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