Simplement

Aux arbres frissonnants

Dans le déclin du jour,

Aux amours chancelants

Des cœurs devenus sourds,

Aux ombres de la nuit

Furtives et bougeantes,

A la peine, à l'ennui

A tout ce qui me hante ;

A toi en qui j'espère

A tes yeux à tes mains,

Je ne sais pas le taire

Sans toi je ne suis rien.

Après Tendresse il y a quelques années, Louis Martin revient à la poésie, Simplement. La simplicité n'empêche pas le talent, bien au contraire ; elle est aussi une marque de sagesse. Il semble en effet que l'auteur, toujours doué d'une rare capacité d'observation, se soit quelque peu assagi. Si l'homme reste attentif, le poète semble plus serein.

C'est donc avec un grand plaisir qu'on ouvre ce recueil. Les textes qui le composent nous sont offerts comme des cadeaux. Profitons-en.

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