Paru le 10/09/2021 | Broché 282 pages
Public motivé
préface de Valentin Nga Ndongo
Sociologie critique des indemnisations au Cameroun
Cas de Lom Pangar, Mekin et Kribi
Déconstruire l'idée que l'indemnisation pour cause d'utilité publique en contexte camerounais n'est qu'une affaire de planificateurs, agronomes et administrateurs civils et montrer qu'elle constitue davantage un « fait social total » au sens maussien du terme sont les principaux enseignements de cet ouvrage, qui dévoile l'importance capitale de la dimension psycho-socio-anthropologique des indemnisations, fort bâclée et bricolée dans la préparation de certains projets structurants. Bâclée, parce que la politique gouvernementale exclut sociologues, anthropologues et psycho-sociologues dans les commissions de constat et d'évaluation des biens à indemniser ; et bricolée, parce que les projets structurants de Kribi et surtout de Mekin manquent d'études socio-anthropologiques (enquêtes d'expropriation) préalables fiables.
Natif de la commune de Messamena (Est-Cameroun), l'écosociologue Samuel-Béni Ella Ella est maître de conférences à l'université de Yaoundé 1 et actuellement chef de division des études, de la scolarité et des stages à l'ENS de Bertoua. Il a déjà publié trois ouvrages et plusieurs articles scientifiques.
Originaire de la commune de Nguelemendouka (Est-Cameroun), Fidélie Mendouga est titulaire d'un master en sociologie rurale. Elle prépare actuellement une thèse sur les implications socio-anthropologiques des « déplacements forcés » induits par les projets structurants au Cameroun, précisément ceux de la Mapé, de Memve'ele et de Natchigal.
Originaire de La commune d'Endom (Centre-Cameroun), Pierre Nkou Abina est titulaire d'un Bachelor of Business Administration et d'un master of Arts in Peace and Development Studies. Il prépare actuellement une thèse sur l'action gouvernementale de protection des riverains affectés par les projets structurants, notamment ceux des autoroutes Yaoundé-Nsimalen et Yaoundé-Douala.
