Socrate contre Antigone ?

Réglementations innombrables, contraignantes et pointilleuses: n'est-ce pas le fardeau des temps modernes? À l'asphyxie des libertés d'action, s'ajoutent la paralysie et l'impuissance devant des ordres qui nous contraignent, mais que tout notre être moral réprouve.

Interdiction des signes religieux, suppression du Lundi de Pentecôte, délit d'opinion sexuelle, etc.: actualité législative pléthorique atteignant l'individu et la culture.

Être juste, c'est respecter les principes de la conscience, mais aussi la loi et la dignité de l'autorité.

Est-ce toujours possible? Sinon, comment concilier justice et liberté? Y a-t-il une complicité passive à se laisser faire?

Socrate boira la ciguë sans chercher à échapper à l'injuste condamnation qui le frappe. Antigone préfère mourir que subir une loi contraire aux principes sacrés.

Le présent ouvrage éclaire la question en revenant aux principes philosophiques classiques, grâce notamment à l'éclairage de Thomas d'Aquin. Par sa démonstration rigoureuse et véritablement empreinte de sagesse morale, il intéressera les personnes confrontées à des dilemmes en matière d'obéissance, mais aussi celles qui sont amenées à commander.