Souffrance au travail et discours capitaliste

Souffrance au travail et discours capitaliste

Une lecture psychanalytique subversive

Les sociologues du travail précisent diverses causalités de la souffrance au travail : la dérégulation (Durkheim), une langue de l'entreprise appauvrie (Gaulejac), une répression de la pensée (Dejours).

Le surmoi freudien introduit la pulsion dans le débat. Lacan en déduit deux concepts majeurs : le signifiant-maître, qui démontre la puissance injonctive du langage, et l'objet plus-de-jouir, dont il fait le principe même du capitalisme.

Sortir du discours capitaliste suppose de se réapproprier sa propre langue et, par là, de dire non au toujours-plus. Le désir qui surgit alimente un lien social nouveau et permet de penser un système politique alternatif à la gouvernance par les nombres.