Rayon Musique
Soul Makossa man...

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 471 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 25cm X 30cm
ISBN : 978-2-9542391-4-9
EAN : 9782954239149

Soul Makossa man...

Chez DUTA

Paru le
Relié 471 pages
préface Michel Dibango
postface Blaise-Jacques Nkene
textes Kidi Bebey, Nadine Bilong, Dany Laferrière et al.
traduction Monique Yemeli
Tout public

Quatrième de couverture

Soul Makossa Man...

Il y a des hommes ou des femmes que vous croisez sur votre chemin, qui vous marquent pour la vie. Je me rappelle avoir vu pour la première fois Manu Dibango à Douala au Cameroun en 1973. Tout le monde ne parlait que de lui et de « Soul Makossa ». J'avais 9 ans, j'assistais avec mon père au premier Festival des musiques camerounaises au stade omnisport de Bépanda, un quartier de la ville. Ce soir-là, j'ai vu passer les stars de la musique camerounaise de l'époque : André-Marie Tala, François Missé Ngoh, Les Black Styls, Rachel Tchoungui, Ekambi Brillant et bien d'autres. Le saxophoniste était la superstar de l'événement. Depuis lors, je n'ai cessé d'écouter sa musique.

Manu Dibango est né le 12 décembre 1933 au Cameroun et décédé le 24 mars 2020 en France. Il est l'un des plus grands instrumentistes d'Afrique, une icône. Sa musique s'écoute sur tous les continents. Il a mis le Cameroun en lumière grâce à son « Soul Makossa » universel.

J'ai photographié pour la première fois Manu Dibango le 3 décembre 1997 lors du 50e anniversaire de la revue Présence Africaine à l'UNESCO à Paris. Parmi les intellectuels se trouvaient Bernard Dadié, Wole Soyinka, Henri Lopes, Christiane Yandé Diop et bien d'autres. J'étais à peine entré dans l'amphithéâtre où se tenait la conférence que j'aperçus le crâne de mon idole. Il était assis sur le côté dans l'allée centrale. Le regard illuminé, je me suis approché de lui pour le saluer. Poliment, il m'a tendu la main. Je n'en revenais pas, je me tenais là en face de celui dont la musique a bercé mon adolescence. Je lui ai alors demandé si je pouvais le photographier. Il a acquiescé, je me suis exécuté.

Depuis cette première rencontre, je ne ratais pas l'occasion d'assister à ses concerts et de le photographier.

À travers ce beau-livre, on découvre le musicien, le visionnaire, le philosophe, l'homme des médias, le conteur, le créateur. Il était le grand-frère. Papa groove, Papy groove. Celui dont le rire est synonyme de joie et de musique. J'ai voulu réaliser le livre que Manu Dibango aurait aimé.

Biographie

There are men and women you meet along the way who leave a lasting impression on you. I remember seeing Manu Dibango for the first time in 1973, back in Douala, Cameroon. Everyone was talking about him and "Soul Makossa". I was 9 years old and my father and I went to the first Festival of Cameroonian Music at the Bépanda Omnisport Stadium. That evening I saw the stars of Cameroonian music at the time : André-Marie Tala. François Missé Ngoh, Les Black Styls, Rachel Tchoungui, Ekambi Brillant and many others. The saxophonist was the superstar of the event. I've been listening to his music ever since.

Manu Dibango was born on December 12, 1933 in Cameroon and died on March 24, 2020 in France. He was one of Africa's greatest instrumentalists, an icon. He put Cameroon on the map with his worldwide "Soul Makossa".

I took my first photograph of Manu Dibango on December 3, 1997, at the 50th anniversary of the magazine Présence Africaine held at UNESCO in Paris. Among the intellectuals were Bernard Dadié, Wole Soyinka, Henri Lopes, Christiane Yandé Diop and many others. I had barely entered the amphitheatre where the conference was being held when I spotted the skull of my idol. He was sitting to one side in the central aisle. My eyes lit up and I approached him to say hello. Politely, he offered me his hand. I couldn't believe it, there I was, standing opposite the man whose music had rocked my teenage years. I asked him if I could take a photo of him. He nodded and I did so.

From that first meeting. I never missed an opportunity to attend his concerts and shoot him.

Through this beautiful book, we discover the musician, the visionary, the philosopher, the media man, the storyteller, the creator. He was the big brother, Papa groove, Grandpa groove. The one whose laughter is synonymous with joy and music. I wanted to create the book that Manu Dibango would have liked.

Avis des lecteurs

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