Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 429 pages
Poids : 460 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-7144-9972-1
EAN : 9782714499721
Source de chaleur
Les libraires en parlent
Les Aïnous sont un peuple autochtone dispatchés entre les îles d'Hokkaïdo, Sakhaline et les Kouriles.
Au grès des appétits Russes et Japonais pour Sakhaline, tour à tour zone de conflit ou goulag, suivez les Aïnous (et l'anthropologue Polonais qui a sauvé leur culture et leur mémoire) dans leur marche forcée vers la civilisation... telle que l'entendent les civilisateurs.
Une grande fresque mélancolique qui ne tombe jamais dans la noirceur.
Quatrième de couverture
Source de chaleur
Comment survivre et protéger les traditions lorsque l'impérialisme tente d'imposer la civilisation ?
Comment préserver son identité dans un pays qu'on ne reconnaît plus ?
Ces interrogations qui l'assaillent depuis que les Russes ont envahi la Pologne ont conduit le jeune étudiant Bronislaw Pilsudski au pire. Pour avoir ourdi un complot visant à assassiner le tsar, il est condamné à l'exil sur l'île de Sakhaline, près de celle d'Hokkaidô.
Alors qu'il survit péniblement dans cet endroit désolé au climat extrême, il découvre la chaleur des Aïnous, un peuple autochtone aux coutumes aussi fantasques qu'émouvantes, et se lie d'amitié avec Yayomanekh, un jeune homme qui a quitté le Japon pour revenir vivre sur la terre de ses ancêtres.
Fasciné par la culture aïnoue, Bronislaw va aider ses nouveaux frères d'armes à lutter contre les attaques, tantôt russes, tantôt japonaises.
Réussiront-ils à sauver leur peuple et à résister à la tragédie en marche ?
Exceptionnelle et brillante, une incroyable épopée historique - courant sur près de soixante-dix ans - doublée d'une bouleversante histoire d'amour et d'amitié qui pose des questions essentielles et douloureusement contemporaines.
Une terre couverte par la taïga, bloquée par la neige et les glaces la moitié de l'année. Sur cette terre vivaient des Oroks, qui eux-mêmes s'appelaient Uilta, éleveurs de rennes, des Gilyaks ou Nivkhes, fiers conducteurs de traîneaux à chiens, des Russes, des Japonais. Et des Aïnous. Tous ces peuples vivaient sur l'île, ou en vivaient. Yayomanekh avait neuf ans quand les Aïnous de Karapto avaient émigré à Hokkaidô. À vrai dire, il lui restait trop peu de souvenirs d'avant le grand voyage pour s'y replonger avec nostalgie. Il gardait tout de même deux ou trois choses en mémoire : les étendues de neige gelée, les chiens de traîneaux qui filaient, le ciel bas, le son de la cithare.