Sous les pavés, le genre

« Fouler les pavés. Construire des ponts et non des murs. En ce 21 janvier 2017, au moment où s'écrivent ces lignes, les rivières convergent pour former un fleuve dans différentes contrées. Les fuseaux horaires défilent, les pancartes marchent dans les pas de leurs ancêtres. De la sandale au bonnet, les panoramas varient mais les messages, de dignité et de droits humains, font écho. Cette convergence des voix s'inscrit dans un mouvement plus général d'indignation et est inaugural à la fois. Les rivières ne viennent pas de nulle part, elles creusent les sillons de l'histoire. Elles ne font que (re)commencer et ouvrent de nouveaux horizons de reconnaissance. [...] Les différentes illustrations évoquées traversent les enjeux contemporains liés aux acquis sur la sellette et à l'égalité à réaliser dans les faits. Le sexisme n'a pas de frontières et les féminismes se doivent de les briser. »
Caroline Dayer, janvier 2017