Rayon Histoire de la sculpture selon les styles et les périodes
Statues égyptiennes et kouchites démembrées et reconstituées : hommage à Charles Bonnet

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 95 pages
Poids : 424 g
Dimensions : 21cm X 28cm
ISBN : 978-2-84050-712-3
EAN : 9782840507123

Statues égyptiennes et kouchites démembrées et reconstituées

hommage à Charles Bonnet


Collection(s) | Passé-Présent
Paru le
Broché 95 pages
préface Rita E. Freed
Public motivé

Quatrième de couverture

Dès l'Antiquité, bien des statues de rois, de dieux ou de particuliers ont été brisées, en Égypte et au Soudan, pour de multiples raisons : accidents, guerres, rivalités dynastiques, proscriptions. Mais elles gardaient une valeur sacrée pour les prêtres chargés de leur entretien, qui en ont souvent recueilli les fragments dans des cachettes à l'intérieur du périmètre des domaines divins, comme celles du Gebel Barkal ou de Doukki Gel. D'autres statues ont été dérobées peu de temps après leur sculpture pour être placées dans des cadres différents de ceux pour lesquels elles avaient été conçues. C'est le sort qu'ont connues les effigies de souverains et de particuliers de la XVIIe dynastie découvertes dans les sanctuaires et les tumuli de Kerma, mais initialement destinées à divers sites de Haute et Moyenne Égypte. D'autres enfin ont connu des restaurations antiques ou modernes.

Plusieurs spécialistes internationaux s'efforcent de reconstituer certains de ces chefs d'oeuvre, à partir de fragments parfois dispersés aux quatre coins du monde. Ainsi le temple de millions d'années d'Amenhotep III, sur la rive occidentale thébaine, est le théâtre d'un chantier «pharaonique» voué à la reconstitution d'un programme statuaire unique dans l'histoire de l'art égyptien.

Biographie

Charles Bonnet, professeur honoraire à l'université de Genève, a été responsable de l'archéologie dans le canton de Genève de 1972 à 1998. Associé étranger de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, membre de plusieurs conseils scientifiques en Suisse, en France et en Italie, il joue un rôle majeur dans l'archéologie européenne. Depuis 1969, il travaille également en Égypte et au Soudan où il a dirigé le chantier de Kerma pendant une quarantaine d'années. Docteur Honoris Causa de la Sorbonne, ainsi que des universités de Khartoum, Dongola et Louvain, il a présidé l'Association internationale des études nubiennes de 1994 à 2002.

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