Suicide connecté
Anthony Brun-Maestroni était un jeune ingénieur promis à une belle carrière dans l'industrie automobile, jusqu'à ce que son état de santé ne se dégrade.
Maux de têtes, palpitations cardiaques, vertiges, avec des antalgiques pour seules prescriptions, il n'a pas trouvé de compréhension chez les médecins mais a fini par comprendre la nature de son problème : il est électro-hypersensible.
Travaillant dans un environnement professionnel électro-hyper-pollué, il dut se résigner à tout abandonner, son emploi, son logement, pour se réfugier dans une zone préservée des champs électro-magnétiques artificiels.
Alors qu'il avait retrouvé une santé de fer, un opérateur téléphonique a implanté une antenne-relais à proximité de son domicile. Le cauchemar a recommencé.
Décidé à ne pas souffrir en silence et dans la solitude, juste pour que ses voisins profitent d'un bon réseau, il a cette fois choisi de sillonner la France pour nous alerter.
De conférence en conférence, sur les réseaux sociaux et puis avec cet ouvrage, il nous rappelle que les champs électro-magnétiques impactent tous les êtres vivants et que leurs effets délétères pour notre santé sont scientifiquement prouvés.
Il replace l'homme électro-hypersensible en tant que témoin de la toxicité des « mauvaises ondes » : courant électrique alternatif, CPL, ondes radio, radars, satellites, 2G-3G-4G, Wi-Fi et Bluetooth, sans oublier la 5G qui fait de nous tous des cobayes à notre insu.
Son histoire personnelle est le fil conducteur de son enquête qui nous alerte sur l'omniprésence de l'électrification de notre habitat et analyse l'état de santé de l'humain en ce début de XXIe siècle. Elle pose la question du sens du progrès et de l'avenir collectif que nous souhaitons construire, dans un monde en pleine numérisation forcée.
