Rayon Satires, pamphlets
Sur tes ruines, j'irai dansant : Samson Derrabe-Farigoule défie la ville

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 124 pages
Poids : 170 g
Dimensions : 13cm X 21cm
ISBN : 978-2-916819-05-1
EAN : 9782916819051

Sur tes ruines, j'irai dansant

Samson Derrabe-Farigoule défie la ville


Collection(s) | Overlittérature
Paru le
Broché 124 pages
préface de Serge Valletti
postface de Médéric Gasquet-Cyrus

Quatrième de couverture

Sur tes ruines j'irai dansant

(Samson Derrabe-Farigoule défie la ville)

Marseille n'aime pas seulement imiter ses cartes postales, elle aime aussi dévorer ses propres enfants. Pour y être un peu plus qu'une sardine, mieux vaut s'en exiler. Un seul refuse de se plier à cette malédiction millénaire : Samson Derrabe-Farigoule. Sa grande gueule défie la Grosse Ville en une imprécation flamboyante, vibrante de griefs accumulés. Sous le flot de son verbe vengeur, les murailles de la Ville-Mère, couvertes de trompe-l'oeil pittoresques, se fissurent et croulent pour faire apparaître la très puante réalité.

Ravi par l'expression « rôtir le balai » trouvée chez Saint-Simon, Stendhal remarque : « La langue dégénère et perd son caractère parce que les vanités et les convenances (qui ont déjà tué la gaieté) empêchent d'employer ces mots. » Et Werner Schwab confirme : « La langue vivante a été détruite par la politique, la bureaucratie et la publicité. Le langage est à présent dressé comme un berger allemand. » Loin de la littérature encagée et des romans policés qui encombrent les librairies, Gilles Ascaride fait un malheur en déchaînant ses grandes orgues marseillaises.
Henri-Frédéric Blanc

Biographie

Né à Marseille en des temps que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître, Gilles Ascaride a toujours affronté sa ville à mains nues. La grande pécheresse a tenté cent fois de le détruire, il a toujours survécu. L'écriture étant pour lui un sport de combat, elle lui sert de P38 dans ses plus redoutables affrontements. Détesté des élites locales, évadé de différentes fêtes du livre, interdit de dédicaces, mis au ban de la littérature contemporaine, il mène avec une poignée de compagnons hardis une guerre de harcèlement par l'arme du rire, qui le conduira tôt ou tard à l'échafaud de la critique locale et nationale. Rebelle fanatique, il n'accepte de plier le genou que devant Orélie-Antoine Ier, roi de Patagonie. Ce qui signe sa folie.
Nom de guerre : Loup ravi. D'aucuns vous diront qu'il n'y a pas plus gentil que lui. Méfi !

Avis des lecteurs

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