Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 282 pages
Poids : 475 g
Dimensions : 17cm X 25cm
EAN : 9782747205481
Surtout pas de vagues
de la douce gouvernance aux conflits sociaux
Quatrième de couverture
De mai 1981 à avril 2002 le secteur public, qui surfe sur les déferlantes syndicales demeure pourtant solidement arrimé aux sphères politique et administrative de "la douce gouvernance" qui ne veut "surtout pas de vagues" et "achète la paix sociale": avec la multiplication des conflits, la facture ne tarde pas à atteindre, puis à dépasser les 50 % de la richesse nationale annuelle à un moment où les pays d'Europe et du G8 imposent des économies drastiques à leurs propres secteurs publics.
L'économie marchande se retrouve alors dans un jeu à somme nulle où chaque nouvelle dépense publique diminue les marges brutes des entreprises et se traduit in extenso en chômage et dépôts de bilan au sein des activités les plus exposées.
En 1993, pour la première fois, la production annuelle de richesse décroît et il faudra attendre 1997 pour que les NTIC permettent des investissements massifs à l'étranger. Les délocalisations, la sous traitance, les déménagements, les émiettements sur plusieurs pays multiplient les "entreprises virtuelles".
Ce cliquet technologique apparemment anodin, signe pourtant un changement irréversible de société qui fait écrire à Michel Rocard: "Le capitalisme a gagné!". Mais ce n'est pas du goût de ceux qui font échouer la première tentative de réforme en décembre 1995. Il faut attendre 2002/2003 pour que "la nouvelle gouvernance" effectue une ultime tentative.
L'avenir de la France est suspendu à cette confrontation: qu'elle se traduise par un nouveau recul et le cours de l'histoire sera définitivement américain.