Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 454 pages
Poids : 815 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782747557351
Tabu Ley Rochereau
innovateur de la musique africaine
Quatrième de couverture
A l'invitation du «jeune» chanteur King Kester Emeneya, un de ses nombreux admirateurs et héritiers en musique, sans doute le plus doué de l'école «rocherienne», le «vieux» Tabu Ley (62 ans), près de 32 ans après, retrouve avec émotion, à deux heures du matin du 14 avril 2002, la mythique scène parisienne de l'Olympia. Quand il fait son apparition dans une salle pleine à craquer, la foule l'acclame à tout rompre, pendant une dizaine de minutes! Puis, l'homme du jour entonne Christina, une de ses merveilles du passé (composée en 1964). Après l'avoir écouté dans un silence religieux, le public laisse exploser sa joie, dans un torrent d'applaudissements. Il en est ainsi avec l'interprétation de deux autres de ses chansons «classiques» et d'un accompagnement d'une chanson d'Emeneya. C'est donc le délire dans l'assistance, subjuguée par le chanteur légendaire. Celui-ci n'a jamais perdu de sa superbe: il a toujours sa voix enchanteresse et son pas de danse de «crooner». Il est toujours le «seigneur», le «monument» vivant! Tabu Ley restera toujours Tabu Ley, chanteur incontesté, incomparable et unique.
Après avoir annoncé officiellement, en février 2000, l'abandon de sa carrière professionnelle, le «seigneur» ne résiste pourtant pas à l'envie de monter de temps en temps sur la scène d'un music-hall, quand on le lui demande. Les producteurs de musique lui ont fait comprendre qu'il avait encore et toujours beaucoup à donner aux mélomanes qui le réclameraient toujours. Aussi a-t-il accepté l'idée de se produire dans la ville-lumière et dans quelques autres métropoles européennes, ainsi qu'à produire un nouvel album. L'ensemble de chansons proposées dans cet album, qui mélangent le soukous et d'autres sonorités, sont évidemment dignes du grand Rochereau: succulentes, sensuelles et agréables à l'oreille; elles portent un titre, Tempelo, qui dit ce que Tabu Ley représente pour la musique congolaise et africaine: un temple!
Un temple éternel, qui, même lorsqu'il s'écroulera, survivra par ses solides pierres contenant le message repris avec bonheur par les héritiers...