Collection(s) : Ecrire et voyager
Paru le 10/07/2012 | Broché 205 pages
Tout public
Takepictu
Un voyage d'Asie
Par monts et par vaux, Alain Lorne chemine en Asie à la rencontre d'un temps aboli.
A Shanghai, sur les traces de Joseph Kessel et Tintin, à Rangoun dans les pas de George Orwell ou cherchant Lucien Bodard au Yunnan, il remonte aussi le Mékong à califourchon sur le fuselage d'une barcasse motorisée. Entre la découverte d'un faux-vrai Véronèse à Bombay et d'un vrai-faux Corrège à Pondichéry (Inde), il échappe à un attentat islamiste sur les bords du Gange, à Bénarès.
Ces pérégrinations réactivent les souvenirs des années 1970 : les sentiers de l'utopie qui conduisaient jusqu'au Deccan, la Sorbonne maoïsée, la guerre du Vietnam vue depuis Paris. " L'oiseau de Minerve ne se lève qu'à la tombée du jour " disait Hegel. Alain Lorne pense, en effet, qu'il est profitable de se pencher sur le déclin des mythes.
" Lorne, ça saute aux yeux, a de longue date bien digéré Cendrars, Morand, Bouvier et, sur certains points d'intimités populaires ou de non-dits exotiques, il les a prolongés, dépassés, voire surpassés. " (Péroncel-Hugoz, reporter, essayiste, membre de la société des rédacteurs du Monde)
Alain Lorne est journaliste à l'Agence France-Presse. Il vit à Paris. Il a publié une dizaine de titres chez Actes Sud, Phébus, L'Harmattan, Babel. Voyageur d'Aden (Yémen) à Takoradi (Ghana) via le Maghreb dans les années 1980-1990, il se tourne aujourd'hui vers la Chine, l'Inde et l'Extrême-Orient. Takepictu, « Take a picture » en pidgin, c'est ce à quoi il s'emploie, muni, toujours, d'un carnet de notes, et désormais, d'un modeste appareil à photos-boîte à savon, en s'efforçant de poser sur le monde un oeil sauvage (Cartier-Bresson).
