Paru le 01/07/2005 | Broché 223 pages
Tout public
Enserré au coeur de l'Afrique, le Tchad était encore inconnu au milieu du XIXe siècle. Des partages coloniaux systématiques entre puissances européennes, des administrateurs français anticléricaux, expliquent que les missions chrétiennes n'ont pas pu commencer avant la Première Guerre mondiale.
Au Tchad, le christianisme rencontre un islam implanté depuis longtemps, des questions difficiles, comme celle du développement, de la mise en place de la démocratie, etc... Un important travail de catéchèse, d'inculturation est indispensable.
C'est ainsi que cinq communautés d'Auxiliaires du Sacerdoce ont collaboré à la naissance d'une Eglise en terre africaine, spécialement en pays sar: de l'audace d'un départ dans l'appel insufflé par l'encyclique «Fidei Donum» (1957) à la décision de quitter, 45 ans plus tard, une Eglise-Famille de Dieu qui a pris son visage propre: deux évêques tchadiens, une vingtaine de prêtres, religieuses et religieux, des conseils de laïcs, une Eglise devenue elle-même missionnaire.
A travers bien des épreuves: guerres civiles, sécheresse, famine... la congrégation s'est trouvée participer en «auxiliaires», à la grande histoire d'hommes et de femmes de foi, d'héroïsme quotidien, d'espérance, qui si souvent ont su se relever: «Debout, lève-toi! Prends en main ton destin!»
Témoignages recueillis et commentés par Soeur Elisabeth Germain, Auxiliaire du Sacerdoce, professeur honoraire d'Histoire de l'Eglise à l'Institut Catholique de Paris, en collaboration avec quelques soeurs auxiliaires qui ont vécu au Tchad ces dernières années.
