Collection(s) : Currents in comparative Romance languages and literatures
Paru le 29/01/2002 | Cartonné 126 pages
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Chez Proust la science explique sans pour autant réduire le roman à une fonction purement analytique. Elle sert avant tout d'instrument d'investigation de l'inconscient, au service d'un poétique. La présente étude envisage d'autres aspects significatifs, d'une problématique générale de l'inversion posée en termes philosophiques, au vocabulaire scientifique et à son interprétation jusqu'à l'enracinement biologique de l'oeuvre. Chacun des aspects scientifiques contribue à donner à l'oeuvre entière, à travers les différences irréductibles de la nature, sa grande homogénéité. L'oeuvre est la grande quête de l'unité perdue en partie recouvrée par le biais de la science. Elle fonctionne comme agent syncrétique du corpus proustien.
Frédéric Fladenmuller est professeur associé de langues étrangères et de littératures à l'université de la Caroline de l'Est, à Greenville. Il a obtenu son Ph.d. en langues romanes de l'université de la Caroline du Nord, à Chapel Hill. Spécialiste du roman moderne il a écrit notamment sur l'oeuvre de Marcel Proust et une série d'études publiées sous le titre Caractérisation et les modes de la narration dans le roman moderne et parues dans la série Reading Plus, aux Editions Peter Lang (1994).