Temps divers. Vol. 2. Au verger des anciens : récits

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 189 pages
Poids : 236 g
Dimensions : 15cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35577-122-4
EAN : 9782355771224

Au verger des anciens

récits

de

chez la Rumeur libre éditions

Serie : Temps divers. Vol 2

Collection(s) : La bibliothèque

Paru le | Broché 189 pages

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Quatrième de couverture

« Avec prudence et patience, elle avait expliqué ce qui sera pour faire comprendre ce qui était, ils seront tous deux comme des parents pour Sylvius qui devra être roi car qui d'autre que lui pouvait l'être puisqu'il était en quelque sorte le fils de la reine bien qu'il ne le fût pas. » Extrait de « Sylvius ».

« Maîtres, je ne me plains pas, je goûte le fruit mûri des histoires qui passent et je crains qu'elles ne s'évanouissent. » Extrait de « Sous les pas du blaireau ».

S'il est bon de faire entendre des histoires, il faut préciser que les nôtres, lecteur, ne sont pas à entendre au sens ancien qui veut dire comprendre mais au sens moderne qui passe par l'oreille car, dit Cicéron : « le discours doit chercher le plaisir de l'oreille », ce que rapporte Aulu-Gelle. C'est donc que lorsque tu liras par les yeux, tu entendras par les oreilles ce que disent ces paroles dégelées, selon Rabelais. Ainsi sache, lecteur très cher, que ce que nous racontons, c'est pour la musique !

Biographie

Joël Roussiez est né le 16 juin 1951 à Morez dans le Jura. Après des études d'architecture, il exerce différents métiers, manuels pour la plupart. Dans les années quatre-vingt, il fréquente le séminaire Milan Kundera à l'École des Hautes Études. Il part ensuite en Autriche comme Gastprofessor. De retour en France, il s'installe dans le Morbihan.
La prime jeunesse loin de la mère près des montagnes et du lac Léman forme son goût pour les paysages, la vie dans le monde paysan en accentue la dimension sensuelle. La proximité de l'étranger et la situation d'étranger dans ce monde déterminent une sensibilité peu française, davantage intéressée par la « nature » que par les sociétés. D'où une attirance pour les pays situés à l'Est et au Nord dont les littératures offrent souvent ce caractère.
Sur le plan esthétique, il tient pour essentielle la forme qu'il définit comme l'expression d'affects, ce qui la différencie du style qui est l'utilisation de procédés efficaces. La forme est une grammaire affective, elle pousse, met en branle, lie et relie. Le thème, l'histoire sont des moyens qui permettent de poursuivre et d'intensifier le mouvement. Cette propension favorise le lyrisme comme exaltation de ce qui est ; mais lyrisme impersonnel qui s'appuie sur l'extériorité (une nature, un monde, un cosmos), et non sur l'intériorité (un individu, une personne, un être). Ce mouvement d'intensification, ce geste est ce sur quoi repose l'idée de ce qu'il appelle un réalisme poétique. Une position médiane donc entre « la contemplation absolue de la fleur et le jardinage absolu de la fleur » d'après Szentkuthy.

Du même auteur : Joël Roussiez