Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 239 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782914461047
Quatrième de couverture
Après l'amour. Un couple se déchire, patiemment, avec constance et opiniâtreté. Il s'agit là d'un combat entre deux pauvres. Pas des pauvres de hasard, victimes ou laissés-pour-compte d'une société de profit. Non, des pauvres de «métier», de ceux qui fabriquent du malheur par goût, par volonté ; de ceux pour qui le malheur et la misère sont une nécessité, un moteur, un ressort de la vie ; de ceux qui vivent au-dessous de leurs moyens, par manque d'imagination, mais surtout par manque d'imaginaire... Ils rêvent leur mort, après avoir évacué celle de leur enfant, Bernard, comme on vide un lavabo.
Bernard est mort. A Paris, des musiciens répètent un concert à sa mémoire, à la mémoire de leur chef. Le petit personnage, évoqué en creux par ses camarades dans une veillée funèbre, apparaît sous des jours différents. Le mort esquive plus ou moins les coups portés par toutes ses veuves, par tous ses orphelins. Bernard est mort au Mozambique, a-t-il vu les chutes du Zambèze ?
Les chutes du Zambèze, c'est le titre de la dernière pièce de cette trilogie que l'on pourrait qualifier de «familiale». L'auteur rebat les cartes, il revient au début, au couple dépareillé. Bernard n'est pas mort, c'est le père qui est mort, et Bernard vient pour l'enterrement. A l'occasion, la famille lui présente la note, il doit payer les pots cassés. Il a voulu faire l'artiste, il a refusé de partager le malheur des siens : il doit payer. Il paiera d'autant plus cher qu'il n'a pas beaucoup grandi : il n'est ni riche ni célèbre.