Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 262 pages
Poids : 350 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782747536646
La monnaie
bâtarde de la société, enfant putatif du banquier
Quatrième de couverture
Ce livre est le tome 1 d'une Théorie générale de la monnaie et du capital. Ce titre n'est qu'un clin d'oeil à la Théorie générale de Keynes et au Capital de Marx. Cet essai traite de la liaison entre la monnaie et le capital. L'argent ou le système monnaie, étalon de mesure des prix, articule deux éléments d'une contradiction. Une structure, un stock de réserve de valeur (économique et social, voire politique) qui peut devenir du capital exploiteur de l'échange inégal : le «côté face». Une fonction, un moyen de transaction assurant les échanges égaux, entre équivalents : le «côté pile». Cette analyse se substitue au catalogue répété depuis Aristote des trois «fonctions» de la monnaie.
La monnaie apparaît comme la fille putative du banquier, car cette paternité n'est pas évidente. Un nouveau stock de monnaie est-il vraiment créé par le crédit bancaire (ladite création monétaire) ? Ou ne s'agit-il tout simplement que de l'accélération du flux monétaire ? La monnaie est aussi une bâtarde de la société. Un bien économique dont l'origine semble «naturelle», censée assurer des échanges équitables, «justes» - comme le «juste prix». Une institution qui renvoie toujours à un pouvoir et à un échange inéquitable, inique ; singulièrement quand la monnaie devient monnaie-finance. Cette monnaie institution est abordée ici aux niveaux politique, religieux, psychanalytique et sociologique. Mais aussi au niveau... économique : il n'y a pas d'économie sans société.
Ce livre est d'une lecture attrayante. Didactique, il s'adresse aux étudiants et aux chercheurs qui veulent sortir de la routine des paradigmes dominants.
Le tome 2 (Cachez cette monnaie que je ne saurais voir !) analyse la place de la monnaie dans les théories libérales, classiques et néoclassiques, keynésienne et marxiste.
Le tome 3 (La monnaie : Docteur Maynard and Mr Keynes) met en rapport l'inconscient utopiste de Keynes avec son conscient discutant la demande de monnaie pour motif de spéculation.
Le tome 4 (Principe d'incertitude généralisé et énergie de la monnaie : E = Mv2) propose une nouvelle approche - comme en physique : E = Mc2 - où l'énergie de la monnaie-lumière reprend tous ses droits de catalyseur.