Collection(s) : Rue des Ecoles
Paru le 29/01/2014 | Broché 288 pages
Public motivé
préface de Gérard Lafay
Le XXIe siècle, a-t-il encore besoin des nations ? Ou même existent-elles toujours en ce temps de globalisation ? Pourtant, au moment où le cadre de notre vie en société devient si indistinct, instable, angoissant, seul le cadre national peut apporter à l'être humain ce qui lui convient pour assurer et épanouir son existence. On découvre alors, avec surprise, que la nation n'a jamais été rigoureusement étudiée, définie, ni ses fonctions indispensables justifiées.
L'implacable démonstration intellectuelle de ce livre, structurée, documentée, rigoureuse et complètement originale, établit les raisons et la solidité de l'idée de nation : besoin affectif, consensus collectif, cadre démocratique irremplaçable, raison d'être de l'Etat et du Droit, ensemble indissociable d'intérêts communs, et facteur de richesses et de solidarités sociales... Et tous ces éléments sont fortement interdépendants, donnant à l'idée nationale encore plus de force et de cohérence. Ce livre, qui survient au moment où les peuples d'Europe et du monde doutent tant, révolutionnera la réflexion politique et économique : menacé par des phénomènes sans précédents historiques de massification démographique, environnementale, économique, le XXIe siècle devra se choisir une architecture politique planétaire. Et, seules, les nations, ce coeur précieux de l'Humanité, peuvent en être l'élément constitutif. Ainsi l'écologie s'étendra, aussi, à l'humain (qui est la fin et le moyen), et de la bio diversité à l'anthropodiversité.
Cet ouvrage devrait vite devenir un classique, une Théorie générale de la nation, qui comblera, enfin, sur ce sujet essentiel, le vide béant étrangement, depuis les origines, au coeur même de la philosophie politique.
Henri Temple, avocat, universitaire spécialiste du droit économique, expert international, essayiste, est déjà l'auteur de publications juridiques classiques. Il se définit, avant tout, comme un homme libre, ouvert au monde, mais dressé contre l'internationalisme mortel, qu'il soit de droite ou de gauche, qui conduit toujours aux mêmes renoncements, puis aux mêmes échecs ; et qu'il propose de remplacer par un inter-nationisme, fondé sur les réalités humaines et sensibles.