Rayon Littérature russe
Thomas Gordeiev

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 430 pages
Poids : 484 g
Dimensions : 14cm X 23cm
EAN : 9782913867413

Thomas Gordeiev


Paru le
Broché 430 pages
traduit du russe par Claude Momal
préface François Eychart

Quatrième de couverture

Thomas Gordéiev règne sur la Volga, comme son père le faisait et comme on lui a appris à le faire. Riche marchand, roi du commerce fluvial, il développe l'entreprise familiale et n'a pour rivaux que les autres patrons de bateaux, cupides et sans pitié. Mais Thomas n'aime pas réellement cette vie et ces servitudes inhumaines. Un jour, il abandonne tout et passe de l'autre côté, parmi ceux qui n'ont rien. Il est pauvre, raillé, méprisé.

Gordéiev apparaît comme l'un des plus grands personnages de la littérature russe moderne. Fort et émouvant comme l'Anna Karénine de Tolstoï ou le Raskolnikov de Dostoïevski. Il est à la fois vrai et mythologique.

Ainsi que l'écrit François Eychart dans sa préface, «Thomas Gordéiev est un exemple de la maîtrise de Gorki à allier le cœur à la raison... Il n'est pas fortuit que ce roman soit consacré au monde des marchands qui sont, pour les Russes de la fin du XIXe siècle, ce qu'étaient les bourgeois pour les lecteurs de Balzac : l'exemple de la réussite par l'énergie, le manque de scrupules, la violence. Au regard de l'évolution de la Russie d'aujourd'hui, Thomas Gordéiev demeure un roman d'actualité. Simplement, aucun Thomas, écœuré des jeux d'argent, n'est venu dire leur fait aux nouveaux riches. Sans doute faudra-t-il attendre quelque temps l'apparition de ces fous qui aiment se mettre en travers de l'ordre des choses. C'est un trait qui ne témoigne pas d'une déraison mais d'un souci profond de l'unité de l'homme russe que Gorki a voulu faire vivre comme nul autre.»

Alexandre Blok l'avait senti lorsqu'il écrivait : «S'il existe ce je ne sais quoi d'immense, de vaste, de nostalgique, cette terre promise de l'âme que nous avons accoutumé de désigner du nom de Russie, alors c'est Gorki qui a su le mieux l'exprimer».

Biographie

Maxime Gorki (1868-1936) exerça d'abord les métiers les plus divers : garçon de courses, aide-boulanger, laveur de vaiselle... Il obtint tôt de grands succès, avec Varenka Olessova (1898), Thomas Gordéiev (1898), Les Trois (1902), La Mère (1908). Devenu l'ami de Tolstoï et de Tchekhov, il aborda ensuite des thèmes autobiographiques, avec les célèbres volumes de ses souvenirs, Enfance, En gagnant mon pain, Mes universités. Il s'imposa également au théâtre avec Les Bas-fonds et Les Petits-Bourgeois, créés en 1902.

Censuré par le pouvoir tsariste, exclu de l'Académie des sciences, il fut arrêté pendant le soulèvement de 1905. Amnistié, il préféra s'exiler à Capri. Il revint en Russie après la Révolution de 1917 mais des désaccords de nature politique lui firent à nouveau choisir l'exil. En 1928, il rentra définitivement en URSS, où il fut considéré comme l'un des maîtres du «réalisme socialiste». Il mourut en laissant inachevée Vie de Klim Samguine, une grande fresque sur «quarante ans de vie russe, entre 1880 et 1919».

Avis des lecteurs

Du même auteur : Maxime Gorki

En Amérique

Une confession

Mémoires. Vol. 1. Enfance

Mes universités

Le bourg d'Okourov

Enfance

Une confession

Les barbares

La mère