Rayon Essais
Tirer sur la fin : essai sur l'utile prévieillesse

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 208 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 23cm
EAN : 9782825118351

Tirer sur la fin

essai sur l'utile prévieillesse


Paru le
Broché 208 pages

Quatrième de couverture

On meurt plusieurs fois.
Il ne faut pas rater sa vraie mort. Juste avant, tentons de réaliser le rêve de sa vie. Ce pourrait être notre œuvre. Faire ce qu'on voulait faire depuis longtemps, qu'on n'a jamais osé faire, qu'on pourra faire encore si on saisit la chance de le faire juste avant de ne plus pouvoir le faire. Nous tirons vers la fin. Nous éprouvons le besoin impérieux de tirer une dernière salve. Réflexion dangereuse qui sent le soufre et va nous attirer des ennuis. Car seul le vieillard sur le seuil peut faire des choses que la jeunesse tente à tort de faire. Il est le vrai jeune homme, l'homme encore assez fort pour vivre et plus que résigné pour mourir.
L'individu jeune est trop fort pour ne pas vouloir vivre à tout prix et trop courageux pour songer à mourir. Du moins est-ce ainsi qu'il les faut rencontrer ! Et notre texte voudrait le leur rappeler. L'homme vieillissant est le mieux placé pour l'action. Il est au bout. Après, il sera mort. Réalise-t-il cela, qu'il est le candidat de choix, réalisant l'expérience maximale pour une action optimale dans la période la plus favorable, celle qui dispose de la plus courte perspective de vie ? Il y jouit d'une quasi-immunité. Il sera si vite oublié qu'il n'a pas besoin de vouloir être pardonné. Mais quand les jours sont comptés, encore faut-il qu'il puisse le faire encore. C'est là toute l'articulation. N'est-il déjà plus rien ? Réflexion de philosophie pratique, voilà un plaidoyer pour l'action de toute urgence dans les conditions les plus uniques de réalisation.

Biographie

Roland Oberson, médecin, enseignant, a publié des vues originales dans plusieurs ouvrages se rapportant à l'affaire Abélard et Héloïse, aux éditions L'Age d'Homme. Ici comme là, son souci témoigne de sa complicité avec l'homme souffrant.

Avis des lecteurs

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