Fiche technique
Nb de pages : 12 pages
Poids : 45 g
Dimensions : 12cm X 19cm
EAN : 9782910352288
Toulouse-Lautrec
Lautrec traque derrière l'attitude ou l'apparence sociale toute l'intériorité de l'individu
Quatrième de couverture
En 1899, usé par une production considérable, ainsi que par les plaisirs et l'abus d'alcool, Lautrec est interné par sa famille dans une luxueuse maison de santé, à Neuilly, où l'on tente de le désintoxiquer. Il est libéré après avoir prouvé sa maîtrise en dessinant de mémoire trente-neuf scènes de cirque, qui seront éditées en fac-similé après sa mort par son ami Maurice Joyant.
Pendant les deux années qui lui restent à vivre, il modifie radicalement sa manière et crée une série de toiles très en pâte, au chromatisme puissant, parmi lesquelles une suite de tableaux illustrant l'opéra Messaline de Lara, donné durant l'hiver 1900 au Grand Théâtre de Bordeaux, ou Un examen à la faculté de Paris (1901).
L'oeuvre ultime, un portrait de Paul Viaud, compagnon censé le surveiller et l'empêcher de boire, largement peint de grands aplats de couleurs vives, s'inscrit par son chromatisme et sa liberté dans une démarche pré-fauve.
Lautrec s'éteint le 9 septembre 1901 au château de Malromé en Gironde, auprès de sa mère.
Les parents, aidés du cousin Gabriel Tapié de Céleyran et de Maurice Joyant, qu'ils investissent du rôle de légataire artistique, proposent au musée du Luxembourg à Paris de choisir dans le fonds d'atelier du peintre les oeuvres qui pourront entrer dans les collections nationales. Le rejet est catégorique. Le legs est alors offert à Albi, sa ville natale, où les galeries Toulouse-Lautrec sont inaugurées dans l'imposante forteresse du Palais de la Berbie, le 30 juillet 1922.