Rayon Témoignages sur des événements historiques
Trains de nuit : une captivité à l'ombre des Aurès

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 128 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-35676-019-7
EAN : 9782356760197

Trains de nuit

une captivité à l'ombre des Aurès


Paru le
Broché 128 pages
préface Mohammed Harbi
Tout public

Quatrième de couverture

On omet souvent de signaler quand on évoque notre combat pour l'émancipation nationale que le fusil n'était pas la seule arme des combattants de l'indépendance. Les guerres coloniales sont d'abord et avant tout des guerres politiques. Les acteurs du conflit sont partout, dans la population civile, dans les maquis, dans les prisons et les camps d'internement. La diplomatie, l'information épaulent l'engagement armé et lui donnent toute son efficacité. On peut comprendre dès lors pourquoi les grèves des détenus politiques pour la défense de leur dignité et l'affirmation de leurs droits humains ont mis à mal le mythe d'une France, patrie des droits de l'homme. Leur écho a popularisé notre cause dans l'opinion internationale et déchiré le voile qui dissimulait les rapports de domination.

La centrale de Lambèse, de sinistre réputation était connue, bien avant le 1er Novembre 1954, par les patriotes algériens, marocains, tunisiens. Des démocrates français en lutte contre Pétain pendant la Deuxième Guerre mondiale, y furent enfermés.

L'intensification de la résistance et de la répression coloniale, l'afflux de milliers de combattants prisonniers en firent un bagne, un haut lieu de l'indicible, de la barbarie. Un haut lieu aussi de résistance.

Désormais, les mains nues, dans cette centrale perdue en pleine zone opérationnelle, ces hommes ont surmonté et vaincu cette mécanique coloniale de l'horreur et préservé leur dignité. Étrange et merveilleuse alchimie humaine. Soif de liberté, de dignité. Envers et contre tout, ils ont entretenu, gardé le feu, nourri leurs rêves, leurs certitudes de voir l'Algérie libérée.

Biographie

Boualem Makouf est né le 11 février 1936. Membre du PCA, il milita à Alger dans les groupes armés du FLN et fut emprisonné de 1956 à l'indépendance, en 1962. Membre du secrétariat national de la Jeunesse FLN, directeur de l'hebdomadaire Jeunesse, jusqu'à son arrestation à la suite du 19 juin 1965.

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