Traité de l'oisiveté

Tractatus poétique témoignant d'une jeunesse imaginaire et réelle à travers plusieurs pays et plusieurs langues. Ces poèmes proviennent de publications en revue et d'occasions manquées, mais se fondent sur une clarté et une fidélité aux promesses d'avenir. Comme l'auteur l'écrit lui-même dans sa préface-manifeste à La Hauteur des murs de Maurice Blanchard « de nouvelles découvertes nous mènent à une sorte de pauvreté nécessaire. Cette sublime pauvreté ne se voit pas sur le visage de tout le monde, parce qu'elle est avant tout intérieure... ». L'auteur s'est donc pris d'affection pour cette part d'ombre, de nuit et d'énigme qu'un marcheur soulève en allant. Ce qui sourd de ces pages, vient d'ailleurs, mêlant parfois la prose à la poésie, la pensée à l'expérience.

Gageons qu'à la fin de ces voyages, le lecteur aura lui aussi envie de s'abandonner à l'oisiveté cette petite déesse qui tourne dans le même sens, qu'il fasse jour ou qu'il fasse nuit.