Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 220 pages
Poids : 390 g
Dimensions : 17cm X 24cm
EAN : 9782915346077
Travailler, une expérience quotidienne du risque ?
Quatrième de couverture
Le département Ergonomie et Écologie humaine de l'Université Paris 1 organise chaque année, depuis une vingtaine d'années, un séminaire rassemblant une semaine durant, chercheurs, universitaires et praticiens (consultants ou internes), de compétences multiples (économie, gestion, ingénierie, médecine, psychologie, ergonomie), sur un thème suffisamment «polémique» pour nourrir la controverse. L'enjeu est de permettre à chaque point de vue de s'approfondir en se confrontant, et d'affiner ainsi sa capacité à coopérer dans des démarches d'intervention capables de répondre à hauteur des questions complexes que posent les projets dans les organisations modernes. Vu sous l'angle qui fédère ces rencontres, l'ergonomie, l'enjeu est donc de développer en des termes adaptés à la commande sociale, économique et politique d'intervention dans ces projets, la contribution du travail tant à la santé des personnes qu'à l'efficacité des organisations.
Le séminaire 2003 a pour thème
«Travailler, une expérience quotidienne du risque ?»
Travailler, toujours, est l'expérience d'un risque, d'échouer, de se blesser, ou de réussir, dans des conditions toujours «reprochables», en termes de coût, de qualité, de délai, de manière... ? Courir le risque pour le réduire sans jamais pouvoir espérer l'annuler, cela requiert un engagement quotidien de la capacité psychique, cognitive et physique, individuelle et collective, pour «faire face». Mais comment en parler, et qu'y faire ? Et s'agissant du travail de l'intervenant que dire aussi du risque de témoigner, d'alerter, ou de coopérer, de participer à des compromis ? Entre la glorification du risque au motif que le travail y puise sa raison d'être, le silence sur le risque au motif que sa révélation peut menacer la situation des parties prenantes, comment l'expérience quotidienne du risque construit-elle ou au contraire détruit-elle la capacité d'agir ?
Peut-elle être autre chose qu'une banalisation du danger ou son déni ?