Rayon Selon les pays et les peuples
Tridacna gigas : objets de prestige en Mélanésie : de la période lapita aux chasseurs de têtes, et jusqu'à nos jours

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 280 pages
Poids : 1880 g
Dimensions : 24cm X 30cm
ISBN : 978-2-915654-92-9
EAN : 9782915654929

Tridacna gigas

objets de prestige en Mélanésie
de la période lapita aux chasseurs de têtes, et jusqu'à nos jours


Collection(s) | Culture pacifique
Paru le
Relié 280 pages

Quatrième de couverture

Matière d'exception, le bénitier fossile a donné naissance à des objets singuliers et éminemment précieux, prisés par les hommes de pouvoir en Mélanésie. Pour maintenir les prérogatives dues à leur position sociale, ces derniers se devaient d'afficher des insignes hors du commun.

Contrairement aux sculptures en bois, le bénitier fossile résistant à la dégradation du temps, il a favorisé pour de nombreuses générations la donation de père en fils de ces biens inestimables, ce qui a contribué à alimenter le caractère divin de certains objets.

La difficulté de l'époque à acquérir de telles pièces s'est répercutée et amplifiée de nos jours. Cette pénurie explique pourquoi pendant longtemps ces objets furent ignorés des Occidentaux et pourquoi aujourd'hui si peu de prototypes subsistent dans les collections. Ce livre est destiné à leur rendre la place qu'ils méritent au panthéon des oeuvres d'art océaniennes.

Biographie

Installé en Nouvelle-Calédonie, Éric Lancrenon est l'aîné d'une famille de huit enfants dont beaucoup d'ancêtres ont parcouru le monde, jusqu'au Pacifique où l'un de ses arrière-grands-pères a navigué au XIXe siècle. C'est sans doute ce riche passé familial et les histoires contées par ses grands-parents qui lui ont donné, très jeune, un goût prononcé pour l'histoire.

Tombé amoureux de ces rivages tropicaux lors d'un premier séjour il y a presque 20 ans, il n'a cessé de s'intéresser aux cultures locales. Son métier de dermatologue et le sens accordé aux maladies de peau par les Mélanésiens l'ont confronté à des visions nouvelles, et c'est naturellement qu'il s'est passionné pour l'art océanien.

La découverte du bénitier fossile, matière qui l'a réellement envouté, a nourri son désir de compréhension du pourquoi et du comment. De ses voyages, ses recherches et ses discussions passionnées avec son compagnon d'écriture, est né le projet de cet ouvrage.

Didier Zanette s'installe en Nouvelle-Calédonie en 1990 et entreprend une carrière de banquier. Né au Maroc et initié à l'art africain dès son plus jeune âge, sa sensibilité pour les arts premiers s'oriente alors vers la culture océanienne.

En 2003, il décide de se spécialiser dans la promotion de l'art océanien et prend la direction d'une galerie à Nouméa. Plusieurs mois par an, il part à la rencontre des populations de Mélanésie, d'Australie et d'Insulinde. Il consacre ce début de millénaire à collecter, au plus profond des forêts et des vallées, auprès des populations vivant encore aujourd'hui en harmonie avec leurs traditions, des pièces utilisées pour des besoins usuels ou rituels.

Son objectif est de promouvoir les cultures d'Océanie en créant des projets visant, autour de l'objet d'art et des formes d'expression, à relier les courants artistiques et les pratiques du monde symbolique et spirituel océanien, à tendre des passerelles entre les hommes, leurs lieux de vie, leur histoire et leur culture, au travers, notamment, de nombreuses expositions, d'une collection d'ouvrages d'art destinée au grand public et de films.

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