Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 515 pages
Poids : 268 g
Dimensions : 11cm X 18cm
EAN : 9782264041456
Trois fermiers s'en vont au bal
Les libraires en parlent
Vingt ans séparent ces deux romans, pourtant ils se répondent en explorant notre rapport au Temps (l’un à travers la photographie, l’autre par le biais de la physique et de la musique) et la façon dont l’Histoire - celle de la vieille Europe et de la récente Amérique, deux continents s’observant, liés par deux guerres mondiales- influe sur les chemins individuels. Composé d’une succession de variations sur les thèmes du mouvement, de l’instant et du recommencement, au rythme d’un blues poignant sur la destinée d’une famille américaine dans la seconde moitié du XXème, Le temps où nous chantions est celui de l’enfance perdue. Tout commença en 1984 dans un musée lorsque Powers tomba en arrêt devant une photo d’August Sander représentant trois jeunes gens dans leurs habits du dimanche, Trois fermiers du Westerwald en route pour le bal, 1914. Mais à quel bal se rendaient-ils ? Le lendemain, Powers donna sa démission et, à 27 ans, se mit à écrire. Et de leur faire continuer la route et les faire entrer dans la danse du XXème Siècle, dans un roman construit comme un jeu de piste au rythme étour- dissant d’une valse à trois temps ... Premier roman d’une oeuvre aujourd’hui monumentale.
Florence Lorrain (Atout Livre)
Quatrième de couverture
Tout commence par une photo désormais célèbre : celle de trois fermiers sur une route de campagne, prise par August Sander à la veille de la Première Guerre mondiale. Pourquoi cette photo obsède-t-elle tant le narrateur, depuis qu'il l'a vue par hasard dans un musée de Detroit ? Peter Mays, un jeune journaliste, saura-t-il quant à lui percer l'énigme de son étrange ressemblance avec l'un des personnages ? Qu'est-il advenu enfin de ces trois jeunes hommes ? De l'Europe dévastée par la guerre, où nous suivons les pérégrinations tragi-comiques des fermiers, jusqu'à l'Amérique contemporaine, Richard Powers se livre au jeu des destins croisés et contrariés, convoquant au passage quelques grandes figures telles que Henry Ford ou Sarah Bernhardt.
«Un livre hybride, brillant, parfois drôle, mené au rythme du polar, mais qui retentit comme une méditation.»
Patrick Grainville, Le Figaro