J'aime la vie
Édito
Et nous revoici réuni pour un nouveau numéro de votre revue belge de photographie. La formule est toujours identique. Une affaire qui roule, comme on dit. Nos joies s'enchaînent à l'infini. Ce magazine vous propose 96 pages de photographies, toujours construites de la même manière, suivant la trame d'un récit inspiré d'un titre de chanson. Pas de texte. Uniquement des images. Pas de portfolios personnels, mais une longue histoire racontée à plusieurs voix.
Connaissez-vous Sandra Kim ? En 1986, à l'âge de 13 ans, cette jeune belge chante « J'aime la vie » à l'Eurovision, et la chanson lui porte chance : elle remporte le fameux concours (c'est la première et la dernière victoire de la Belgique à l'Eurovision).
Cela faisait longtemps que l'on tournait autour de cette thématique. Celle de l'Amour, l'amour de la vie, la vie, toute la vie. Et à l'heure où ces sujets sont peut-être devenus kitschs et ringards pour certains, comme un aveu de faiblesse, nous avons décidé de les chérir et de les mettre en lumière. Bravo pour le défi. Dans une époque où la hype belge est sûrement un peu passée (« Ils sont rigolos et sympas les belges, ils ne se prennent pas trop au sérieux »), nous persévérons à aimer et montrer notre petit pays et les grandes gens qui l'habitent. Ne nous en veuillez pas, on est né comme ça.
Nous tenons à remercier chaleureusement les 30 photographes qui ont composé cette sérénade. Les histoires d'amour se vivent à plusieurs. Merci.
Merci à ceux qui ont répondu à l'appel mais qui n'ont pas été pris cette fois-ci, en espérant qu'ils continuent à participer et à faire vivre cette revue. À ce propos, vous trouverez en fin d'ouvrage la candidature pour le prochain numéro, qui abordera un tout autre thème, quasi son contraire. Mais tout n'est-il pas finalement intrinsèquement lié ; la vie, l'amour, la mort ? Vous avez jusqu'à la fin de l'année, le 31 décembre 2024, pour y répondre.
Merci également à l'équipe de Wipplay, avec qui nous avons organisé un concours, et dont les gagnants se retrouvent dans ces pages.
Et pour finir, un immense merci à Sandra pour son amitié, sa générosité, et sa participation active à ce numéro.
Nous vous souhaitons à tous une excellente lecture, et n'oubliez jamais que l'amour, ce n'est pas sale.
Même si c'est une folie.
Le Mulet