Rayon Modes de vie et comportements selon les pays et les peuples
Tuer pour survivre : la vendetta

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 191 pages
Poids : 326 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782738406248

Tuer pour survivre

la vendetta


Paru le
Broché 191 pages
préface Paul Henri Stahl

Quatrième de couverture

Tuer pour survivre : la vendetta

« Un garçon tue le meurtrier de son père », « une simple querelle de chiens rallume la haine qui dure depuis cinquante ans. Bilan : trois morts », « Vengeance du sang à Berlin, un ouvrier turc assassiné » La vendetta, véritable guerre privée entre des familles, demeure un fait divers presque banal en Turquie, tiraillée entre des structures modernes et traditionnelles. Même après soixante-dix ans de République, la pratique de se faire justice soi-même demeure assez répandue, notamment dans les villages d'Anatolie du Sud-Est et sur le littoral de la Mer Noire, où il faut parfois « laver le sang par le sang », comme jadis en Sicile, en Corse ou en Albanie.

Mais il est nécessaire aussi d'enlever l'auréole romantique dont s'entoure la vendetta. Plus qu'une affaire de destin, et même au contraire, la vendetta est un fait social, dont il importe d'étudier de près les raisons pour mieux le comprendre, afin de le combattre avec plus de réalisme. Sortant de l'approche romanesque ou descriptive traditionnelle, une enquête sociologique approfondie conduite pour la première fois auprès d'auteurs de la vengeance du sang emprisonnés, tente de découvrir le vrai visage de vengeurs-victimes de ces rejetons du sous-développement et des carences étatiques, à travers leur environnement socio-économique, culturel et politique local, caractérisé par des « ressources limitées » et des luttes de « lebensraum » permanentes. Ce qui du reste n'est pas uniquement propre au village anatolien. Le Moyen-Orient, l'Afrique, l'Amérique Latine et l'Asie ne sont-ils pas aussi le théâtre des nouvelles vendettas entre des tribus et des « familles de nation » ?

Biographie

Né en 1942 à Istanbul. Après des éludes de Sciences Politiques et de Droit à Paris, Artun Unsal a d'abord mené une carrière universitaire en Turquie, parallèlement à des activités de correspondant du journal Le Monde. Il est aujourd'hui le représentant du quotidien turc Hurriyet à Paris. Auteur de plusieurs études dont le « parti ouvrier de Turquie » et de livres comme « La Cour constitutionnelle turque et la politique ».« La ville et la violence politique », et dernièrement, « Chronique d'une famille anatolienne », il nous fait voyager à présent avec « Tuer pour survivre » dans l'univers culturel des justiciers au sang fou et l'ensemble social qui permet à la vendetta de se maintenir et de fonctionner au défi des lois de l'État moderne.

Avis des lecteurs

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