Un aller sans retour pour Ré la blanche

Zita est serveuse dans un bar de la Rochelle. Un soir, alors que son amant l'attend avec impatience, le patron se mêle d'approcher d'un peu trop près la jolie jeune femme. Le sang de Gildas, son compagnon, ne fait qu'un tour... Esclandres, bagarres, Gildas doit reprendre la mer et Zita s'exiler sur l'île de Ré.

En cette année 1932, Albert Lebrun vient de succéder à Paul Doumer. Les Années Folles battent leur plein et le petit coeur de Zita s'emballe vite pour de nouveaux béguins. Dans ce contexte d'amours tumultueuses, surgit un personnage étrange, qui vient de découvrir dans un jardin le trésor des huguenots... De calculs farfelus en quiproquos, le magot rapportera plus de soucis que de bonheur.

Avec joyeuseté, presque bonhomie, Robert Béné s'amuse à nous entraîner dans la ronde des amants de la belle Zita. Celle-ci jette le trouble dans leurs esprits avec la même innocence qu'elle met à les séduire. Dépourvue de mauvaises intentions, la belle aime à aimer et être aimée en retour. Parfois le destin tient à si peu de choses... Ainsi enserré dans l'intrigue de Robert Béné, le lecteur ne peut exercer de pensée manichéenne, car à Ré La blanche, rien n'est ni blanc ni noir... et il faudra attendre l'ultime page pour connaître enfin la vérité de l'histoire.

Et pourtant, qu'importe: les personnages hauts en couleurs qui auront accompagné cette lecture, eux, auront su tisser leurs liens avec les lecteurs...