Un aller simple Nantes-Shikoku

Le 14 mai 2016, Mikaël, jeune Nantais de 25 ans, disparaissait mystérieusement au large d'Atami au Japon.

Pour sa maman, c'est l'explosion d'un épouvantable cauchemar car perdre un enfant est le plus douloureux supplice que puisse éprouver un père ou une mère. Cet être qu'elle a porté, mis au monde et quelle a vu grandir en l'aimant plus que tout, ce fils qu'elle ne pourra plus voir, toucher, embrasser, étreindre... Ce petit n'est plus. Cette absence insupportable est une déchirure qui bouleversera à jamais son existence.

Ce drame alimente mille questions et interprétations : escapade, enlèvement, suicide, accident... Ces suppositions l'obsèdent et l'irritent. Elle ne peut plus laisser le doute s'installer. Impossible de demeurer l'observatrice impassible de cet horrible destin. Accablée et meurtrie, elle doit s'efforcer de survivre et mettra tout en oeuvre pour avancer dans un deuil compliqué, dont l'acceptation dépasse la concrétisation du corps à jamais disparu.

Sa résilience est alimentée par son étonnante énergie, les signes qu'elle reçoit et qui lui permettent de croire à une autre vie, immortelle, où son fils réside désormais. « Non, mon fils n'est pas mort, il est bien vivant mais dans une autre dimension ! » assure-t-elle, portée par des confidences extra-sensorielles.

Déraison post-mortem ? C'est une folie, oui, une folle envie de vivre et d'aimer que décrit cette femme dans sa quête de sens.

Cet ouvrage contient le récit de voyage que Mikaël voulait réaliser. Il a été reconstitué à partir de ses propres photos, de ses films, et de son blog alimenté au cours de son périple. Les témoignages de ses amis rencontrés au Japon viennent compléter l'ensemble. Ce livre dévoile des révélations intimes et des poèmes, témoins de l'amour inconditionnel que l'auteure porte à son fils. Introduit par Guy Beaupère, dans sa préface bouleversante, ce manuscrit est non seulement l'expiation d'une souffrance mais un message d'espoir pour tous les parents endeuillés.