Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 260 pages
Poids : 164 g
Dimensions : 11cm X 17cm
ISBN : 978-2-228-91452-9
EAN : 9782228914529
Un anthropologue en déroute
Les libraires en parlent
Une écriture jouissive et savante sur les péripéties d'une discipline trop peu connue. Drôle et excitant !
L’anthropologue britannique Nigel Barley nous narre ses déboires avec la tribu des Dowayos du Cameroun : peu coopératifs, ces derniers lui octroient avec peine une maison insalubre, semblent n’avoir jamais de réponse à ses questions et font montre d’aussi peu d’intérêts pour les améliorations qu’il leur propose (manger des œufs leur semble innommable au regard du lieu de provenance de cette denrée). Malade, accidenté de la route, perdant ses dents et ses moyens de subsistance, l’aventure scientifique devient un bourbier diablement pénible et c’est au bout de plusieurs années que l’auteur accède enfin aux scènes des rites qu’il était venu étudier. Marqué par cette expérience douloureuse et burlesque, il poursuivra sur ce mode le récit de ses aventures suivantes à Bali, au Japon ou au Rajasthan, dans Le retour de l’anthropologue ou L’anthropologie est un sport dangereux. Á savourer devant un feu de cheminée ou en terrasse, sur une plage ou en situation très inconfortable…
Quatrième de couverture
« Qui a organisé la cérémonie ? - L'homme avec les piquants de porc-épic dans les cheveux. - Je ne vois personne avec des piquants de porc-épic dans les cheveux. - Non, il ne les porte pas. »
Pourquoi diable Nigel Barley s'est-il mis un jour en tête de devenir anthropologue ? Pour sa thèse il avait choisi les Anglo-Saxons mais, tout plan de carrière impliquant une étude de terrain, c'est finalement une modeste tribu montagnarde du Nord-Cameroun, les Dowayo, qui lui échoit. Une sinécure ? Si l'on veut... Non que les Dowayo se montrent hostiles, mais insaisissables plutôt, et imprévisibles. Barley se voit transformé tour à tour en infirmier, banquier, chauffeur de taxi, exploité jusqu'à l'os par une tribu hilare. Il finira par comprendre que l'objet d'observation, en fait, c'est lui.