Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 457 pages
Poids : 553 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-246-80756-8
EAN : 9782246807568
Un carnet taché de vin
inédits, 1944-1990
Les libraires en parlent
"Et j'avançais à grands pas vers le seul dieu que je voulais adorer : la simplicité" écrit Bukowski dans Les Bases en 1991. Plus que de l'affirmer dans cette dernière nouvelle fabuleuse, il l'incarne pleinement à travers ces trente-six petites histoires inédites écrites entre 1944 et 1991.
"Pourquoi écrivez-vous?
J'écris par nécessité biologique. Si je m'arrêtais de le faire, je tomberais malade et je mourrais. L'écriture m'est aussi essentielle que mon foie ou mes intestins. C'est glamour ça, pas vrai?"
Chapeau bas, grand monsieur !
Quatrième de couverture
Le seul dieu que je voulais adorer : la simplicité.
Ce recueil de chroniques et de nouvelles inédites met en évidence la richesse et la variété de l'oeuvre de Bukowski. Ses deux premières histoires témoignent de la double orientation stylistique qui marquera toute sa carrière de prosateur - « Contrecoup d'une lettre de refus plus longue qu'à l'ordinaire » (1944) trace le portrait imaginaire d'un jeune artiste épris d'idéal, un rebelle doublé d'un amuseur tandis que dans « 20 chars de plus, et Kasseldown tombait » (1946), il change de ton et donne dans la noirceur absolue. Bukowski confronte son personnage de prisonnier à une désespérante solitude spirituelle, comme s'il écrivait lui aussi du fond du souterrain, piégé dans une cellule trop petite pour un homme de sa carrure, mais qui s'en sort grâce à son sens de l'humour et à son goût de l'autodérision.
Dans sa dernière méditation sur l'écriture, « Les Bases » (1991), Bukowski apure les comptes et tire la leçon : « Plus mes phrases se rapprocheraient de la concision et du naturel, moins j'aurais de chances de me tromper et de tricher... Les mots étaient des balles, des rayons de soleil, ils n'avaient d'autre but que de contrarier le destin et mettre un terme à la damnation. »