Un chercheur d'or. La vie. Dans la maison des fous

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 124 pages
Poids : 164 g
Dimensions : 12cm X 17cm
Date de parution :
EAN : 9782912667151

Un chercheur d'or

de

chez Finitude

Paru le | Broché 124 pages

13.70 Indisponible

traduit du grec et présenté par Gilles Ortlieb


Quatrième de couverture

Écrivain prolifique sans oeuvre, poète sans lecteurs, chercheur d'or sans autre crible que son oeil, sa plume et son goût de la flânerie, Mikhaïl Mitsakis n'en apparaît pas moins - pour cette raison même? - comme l'un des écrivains les plus attachants de la fin de l'avant-dernier siècle en Grèce. L'un des plus modernes aussi, à son insu, comme on le verra parfois à la lecture des trois textes traduits ici, extraits d'un fond qui demeure à ce jour peu ou mal connu dans son pays même. Si chacun de ces récits fait diversement, à sa façon, la part belle au ressassement et à l'obsession, on verra que, pour autant, ils ne s'interdisent ni l'humour, ni l'émotion, ni certaine mélancolie allusive et lucide, en quoi André Pieyre de Mandiargues aura sans doute été l'un des premiers à reconnaître, dès les années 1950, un avatar de "cette complicité moqueuse que les artistes et les poètes adressent volontiers au monde extérieur". Comme si l'auteur, pour citer Mitsakis lui-même crayonnant un souvenir d'enfance, "consacrait l'essentiel de son temps à voyager dans d'autres sphères, d'où il ne revenait que de façon inopinée et très brièvement chaque fois, sans s'en rendre tout à fait compte, avant d'y retourner derechef, en somnambule de la vie..."

G. O.

Biographie

Mikhaïl Mitsakis est né vers 1865 à Mégara, en Attique. Après une enfance spartiate, il interrompt ses études de droit pour se consacrer à la littérature et publie abondamment dans les journaux de son temps: ses Pages athéniennes, Impressions ferroviaires, Notes de voyage et articles critiques l'imposent, une quinzaine d'années durant, sur la scène littéraire grecque jusqu'à son internement, pour démence précoce, dans un asile psychiatrique où il meurt en juin 1916, en laissant de nombreux inédits.

Du même auteur : Michaī́l Mītsákīs