Rayon XIXe et XXe siècles
Un crime d'Etat : métro Charonne, 8 février 1962

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 145 pages
Poids : 186 g
Dimensions : 16cm X 20cm
ISBN : 978-2-37071-106-9
EAN : 9782370711069

Un crime d'Etat

métro Charonne, 8 février 1962


Collection(s) | Le coeur à l'ouvrage
Paru le
Broché 145 pages
avant-propos de Bertrand Delanoë
préface de Delphine Renard
Tout public

Quatrième de couverture

Le 8 février 1962, une manifestation contre les crimes de l'OAS et pour la paix en Algérie, interdite par le gouvernement, se termine par un massacre commis par les unités spéciales de la police sous l'autorité du préfet Maurice Papon, faisant neuf morts et des centaines de blessé-e-s.

Les dizaines de témoignages qui sont publiées dans ce livre en relatent les atrocités.

La veille, dix attentats ont lieu à Paris visant des hommes politiques, des journalistes, des écrivains. Une fillette de quatre ans et demi est défigurée et rendue aveugle.

Les ultras de l'Algérie française, dont l'OAS est le bras armé, n'acceptent pas la déclaration du général de Gaulle sur « le droit à l'autodétermination du peuple algérien », que 75 % des Français approuvent par référendum. Ils organisent deux putschs, en 1960 et 1961, qui échouent, et commettent des centaines d'attentats et d'assassinats dans la perspective de prendre le pouvoir, poursuivre la guerre et refuser l'indépendance.

L'émoi est considérable dans le pays, un million de personnes assistent aux obsèques à Paris. Des millions de travailleurs cessent le travail dans le pays. Le lendemain, le général de Gaulle décide la reprise des négociations avec le Gouvernement provisoire de la République algérienne qui aboutissent aux accords d'Évian reconnaissant l'indépendance de l'Algérie. Le 19 mars, c'est le cessez-le-feu.

130 ans de colonisation de l'Algérie marquent l'Histoire de la France.

Ce livre peut contribuer à combattre l'oubli, à réclamer justice pour les victimes et permettre à chacun de mieux appréhender une période de notre histoire.

Avant-propos de Bertrand Delanoë

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