Un été sans les hommes

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Littérature

Lorsque, après trente ans de mariage, Boris prononce le tant redouté mot pause, Mia, poétesse en mal de reconnaissance, bascule dans la folie, le temps d'une fulgurante « bouffée délirante » qui lui vaut un petit séjour en hôpital psychiatrique. Car « la Pause » a la poitrine éloquente et la jeunesse d'une des collègues de Boris. Revenue de sa sidération, Mia subit l'infidélité de son mari, le coeur à vif, d'autant plus accablée que l'harmonie et l'amour avaient toujours régné dans leur couple. Elle part en convalescence dans son village natal, à deux pas de la maison de retraite où vit sa mère et ses pétillantes amies, veuves et octogénaires. Elle y anime un atelier de poésie pour des adolescentes, et se lie d'amitié avec une jeune mère. À la croisée des chemins, en observatrice attentive de tous les âges de la vie, Mia interroge son parcours de femme, pose un regard tantôt amusé tantôt amer sur son passé, et se livre à une véritable introspection. Grâce à cette parenthèse féminine et féministe, elle s'ouvre à une nouvelle vision des choses, et se découvre...