Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 157 pages
Poids : 140 g
Dimensions : 12cm X 18cm
ISBN : 978-2-88340-163-1
EAN : 9782883401631
Un marié sans importance
Quatrième de couverture
Metropolis
Une femme d'âge mûr se laisse séduire dans un bar d'une banlieue industrielle par un jeune clandestin Albanais du Kosovo. L'histoire aurait pu être triviale, scabreuse même, si cette célibataire endurcie, rebelle et réfractaire au mariage, ne s'était prise au jeu de l'amour jusqu'à donner une suite à une aventure qui n'était pas destinée à avoir de lendemain. Sous prétexte de lui donner « le droit au travail », elle décide d'épouser le jeune Slam. Mais la vérité était ailleurs et la tragédie toute proche : « Les témoins ne peuvent pas dire qui a frappé le premier, car tout est allé, comme on dit, très vite. Le patron est arrivé trop tard, mais les Albanais ne sont pas bagarreurs, a-t-il précisé. » Il n'y eut alors de temps pour dire ni les sentiments, ni les regrets, à peine pour verser une larme...
Après près de trente ans de silence, (Hélène) Liliane Perrin (Makolli) (1940-1995) écrit un troisième et ultime roman, un vrai roman d'amour, puisé dans sa propre histoire. Elle a écrit autrefois deux romans qui ont fait scandale, La Fille du pasteur et La Route étroite, tous deux parus chez Gallimard dans les années 60 et en poche chez Metropoche en 2006 et 2007. « Un Marié sans importance » paraît en 1994 chez Metropolis, et comme toutes les tragédies, il se termine par la mort du héros. Mais dans la vraie vie, c'est l'auteure qui mourra peu de temps après la parution du roman.
« Réalité kafkaïenne et quotidienne de ces jeunes Albanais du Kosovo qui tentent d'échapper par la fuite et l'immigration au lourd destin d'un peuple qui ne semble pouvoir imposer sa place légitime sur la carte des Balkans et de l'Europe ». Ismaël Kadaré
Paradoxe et cruauté des migrations qui nous sont devenues coutumières : le récit de Liliane Perrin en donne une image sans complaisance et sans pathos, débarrassée de beaucoup de lieux communs, et marquée au sceau de l'expérience vécue. Luc Weibel, Journal de Genève