Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 276 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-913963-36-8
EAN : 9782913963368
Quatrième de couverture
Il faut dénoncer, en esprit de charité certes, mais sans édulcorer la vérité, les thèses d'un philosophe, critique d'Art, et « pratiquant bouddhiste » : Fabrice Midal, indissociable du Guru Chögyam Trungpa (1939-1987), auquel il se réfère constamment. Figure complexe, admirée ou honnie, héraut d'un bouddhisme tantrique transatlantique, Trungpa est mort prématurément au Canada - à l'âge de 48 ans - la santé minée par les excès de l'alcool. Il avait nommé pour lui succéder un Régent - Thomas Rich - qui se croyait immunisé contre le Sida par les rites magiques du Tantra. Ce dernier en mourra, après avoir multiplié les relations sexuelles (à haut risque) avec ses étudiants, malheureux adeptes de la « Folle Sagesse »...
Religions import-export de la « Beat génération » aux USA, bouddhisme à l'occidentale et tentation gnostique, Alchimie et Yoga tantrique, mythe de l'Androgynie spiritualisée et incarnée, et enfin : poésie hybride de la « folle sagesse' - celle de Chögyam Trungpa -, tous ces thèmes sont abordés dans un essai documenté et critique, sans concession, mais nuancé quand il le faut.
Exception faite de sectes ou écoles bouddhistes très marginales (prisées par quelques intellectuels américains ou européens), les grandes traditions bouddhistes désapprouvent les comportements homosexuels. Sur ce point, il n'y a pas de divergence fondamentale entre les enseignements des religions monothéistes - notamment la Bible - et la sagesse non-théiste (mais inclusive d'un polythéisme populaire) qui caractérise le (ou les) bouddhisme(s). Parce que la Miséricorde de Dieu est infinie, mais pas indéfinie ou « réinterprétable » contre la Loi de Moïse - au gré de nos théories et nos désirs -, les grands avertissements - d'une ampleur apocalyptique - qui concluent l'Introduction, tout comme ceux de la Postface, et surtout la Parole des Écritures, s'adressent à tous les croyants, tandis que nous assistons à la mise en place d'une sorte de dictature universelle qui - si elle devait « triompher » - s'écroulera avec la Ruine de Babel-Sodome.
Dépassant le cadre de l'homosexualité, sans pour autant l'abolir, le mot « Sodome » traverse toute la Bible comme synonyme de déchéance, et symbole d'une malédiction souvent associée à celle de « Babylone ». À cet égard, et contrairement aux « nouvelles » idées reçues, l'Évangile n'est pas plus indulgent que les Prophètes bibliques. Les mystiques des siècles passés, les grands visionnaires (notamment Hildegarde de Bingen), ont prophétisé un laxisme généralisé, un affadissement de la foi et un « sommeil », voire cécité des chrétiens, face aux moeurs hétéro- ou homosexuelles, dans le contexte d'une société en proie à toutes les misères physiques et morales, gangrenée par le pouvoir de l'Argent-Roi et de la corruption financière, lorsque nous toucherons au Seuil du Jugement Dernier : Suprême Visitation du Fils de l'Homme déchirant la Nuit du monde aux Fulgurances du Grand Jour de YAHWEH.