Rayon Communautés ethniques
Un nôtre pays : trois voyages en troisième Arménie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 255 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782866009410

Un nôtre pays

trois voyages en troisième Arménie


Collection(s) | Intersections européennes
Paru le
Broché 255 pages

Quatrième de couverture

Comment vit-on en Arménie en ces années d'après-séisme : guerre, indépendance et sauve-qui-peut généralisé ? Témoin de ce pays depuis la fin des années soixante, au gré de longs séjours, de multiples voyages et de livres (Ethnos publié en 1975, Le Peuple Haï en 1995), l'auteur avait à coeur de revenir sur la passion des Arméniens, qu'il tient pour «son fonds d'écriture».

Comme toujours avec Denis Donikian, voici une suite de textes qui, loin de ressortir au classique livre de voyage, fait l'école buissonnière en jouant sur les formes littéraires d'expression les plus aptes à donner voix aux hommes et aux choses. Il s'agissait pour lui d'éprouver une réalité complexe en privilégiant délibérément le parti pris humaniste. Ouvrez-le au hasard, et surgissent aussitôt le temps, le lieu, les hommes, l'auteur.

Un Nôtre Pays, c'est l'Arménie aussi bien que toutes les autres «Arménies», celle dont on rêve, celle que l'on fuit, celle pour laquelle on meurt. Mais c'est également, en quelque manière, une image de tous les pays en mal d'eux-mêmes, aussi bien de ceux qui se cherchent (pays en transition, émergeants ou du tiers monde), que de ces démocraties incertaines en quête de paix sociale et de normalité.

Livre d'écrivain (non d'essayiste, ni de journaliste), pour lequel des auteurs du cru, parmi les plus singuliers d'Arménie, ont été sollicités afin que leur vision des choses s'inscrive comme un bilan qui se prendrait à rêver d'avenir. Livre orchestral en quelque sorte où une voix de la diaspora se mêle et se confronte au choeur de ses frères en Arménie. Respect du Lecteur oblige, souvent pris à témoin.

Biographie

Un jour de 1947, sur un quai de Marseille encombré de gens, un enfant dans les bras de sa mère pleure son ami embarqué sur un bateau en partance pour l'Arménie. Il y a dans l'air un mélange de déchirement et d'exaltation. Vingt-deux ans après que ce bateau, Le Rossia, aura noyé sa tache blanche dans le bleu de l'horizon, l'enfant devenu adulte, allez savoir pourquoi, se retrouvera en Arménie. Entre-temps, il s'était réveillé fils du génocide (toutes premières manifestations du 24 avril) et rêveur de pays (Le Lieu Commun). L'Arménie deviendra prétexte au déchiffrement de la cité et du monde. Ainsi durant trente années, au gré de ses voyages (études en Arménie soviétique, enseignement en Ukraine et au Sud Vietnam, visite des camps de réfugiés en Thaïlande, expérience du désert au Sinaï, etc.), de ses livres (Ethnos, Voyages égarés, Le Peuple Haï), de ses rencontres (Les chevaux Paradjanov), de ses traductions (Que la Lumière soit !, Glissement de terrain) de ses recherches en art plastique (Sismographie, Musique des Sphères, Poteaubiographie, Un cercle d'histoires), c'est toujours cette perte, cette disparition, cette fracture qui semblent avoir déterminé les chemins de l'enfant en mal d'apaisement.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Denis Donikian

Petite encyclopédie du génocide arménien. Medz Yeghern

Glissement de terrain

Arménie, la croix et la bannière

Les fils du soleil : Arméniens et Alévis du Dersim

Vidures

Le peuple haï

Une année mots pour maux

Fragments de figures apatrides

Günesin Ogullari : Dersim Ermenileri & Alevileri