Un rire : essai d'histoire subjective de la comédie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 363 pages
Poids : 484 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782747517416

Un rire

essai d'histoire subjective de la comédie

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Univers théâtral

Paru le | Broché 363 pages

Public motivé

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préface Jacques Lassalle


Quatrième de couverture

Hubert Gignoux n'est pas philosophe et c'est en tant qu'homme de théâtre, metteur en scène et comédien, qu'il essaie aujourd'hui de percer les ressorts du rire dans la comédie. Il ne prétend pas, d'ailleurs, en offrir une élucidation universelle. Il est frappé au contraire par la relativité des causes et des manifestations de l'hilarité, selon l'âge et le sexe du ridicule et du rieur, selon aussi la nature de leur relation. D'où son titre, qui laisse la place à d'autres analyses.

Partant d'Aristophane et (par un détour romanesque) de Rabelais, il observe que leur rire est essentiellement «moniste», c'est-à-dire qu'il se fonde sur l'unité de l'esprit et du corps et qu'il a pour tâche principale de sanctionner les égarements ou les présomptions du premier des deux associés, en le soumettant au contrôle permanent de l'autre. S'il fallait une maxime brève qui résume ce point de vue, c'est à Montaigne qu'on pourrait l'emprunter : «Et au plus eslevé throne du monde, si nous sommes assis que sur nostre cul».

Comment ce principe comique a évolué au théâtre, comment il s'est confirmé ou affaibli, c'est la piste que Gignoux s'est efforcé de suivre, depuis Aristophane jusqu'à Dario Fo, en passant par Molière, Labiche, Feydeau et quelques autres.

Et en rencontrant, grâce à eux, d'innombrables occasions de rire.

Biographie

Formé par Léon Chancerel, disciple de Jacques Copeau, au sein de la compagnie des Comédiens-Routiers où il rencontre Jean-Pierre Grenier et Olivier Hussenot, Hubert Gignoux fonde le Centre Dramatique de l'Ouest, à Rennes, en 1949 et le dirige jusqu'en 1957. Il succède alors à Michel Saint-Denis à la tête du Centre Dramatique de l'Est qui devient bientôt le Théâtre National de Strasbourg. En 1971, il quitte le service public pour entreprendre une carrière de comédien à Paris.

Il est Pensionnaire de la Comédie-Française pendant l'administration de Jean-Pierre Vincent.