Rayon Poésie
Un vent de fronde s'est levé ce matin : poésies diverses attribuées à Paul Scarron, 1610-1660

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 144 pages
Poids : 460 g
Dimensions : 16cm X 23cm
ISBN : 978-2-7453-2190-9
EAN : 9782745321909

Un vent de fronde s'est levé ce matin

poésies diverses attribuées à Paul Scarron, 1610-1660


Collection(s) | Sources classiques
Paru le
Relié 144 pages
avant-propos de Christian Péligry

Quatrième de couverture

Cette édition des poésies publiées par Scarron de 1649 à 1652 constitue un ouvrage posthume du grand spécialiste des mazarinades que fut le professeur Hubert Carrier (1936-2008). Après avoir consacré une thèse monumentale à La Presse de la Fronde (Droz, 1989 et 1991), puis une étude approfondie aux Muses guerrières : les mazarinades et la vie littéraire au XVIIe siècle (Klincksieck, 1996), suivie quelques années plus tard d'un Essai sur le débat politique au temps de la Fronde (Champion, 2004), il souhaita en effet compléter cette trilogie déjà considérable par une nouvelle publication dont le protagoniste n'était autre que l'auteur du Roman comique et du Dom Japhet d'Arménie, «le malade de la reine», comme Scarron aimait à se qualifier lui-même. Dans son introduction, Hubert Carrier ne dissimule pas son intention de prolonger le travail effectué par Maurice Cauchie qui édita, il y a une cinquantaine d'années, en deux volumes, les Poésies diverses de Paul Scarron. Il examine donc ici à la loupe quelques-uns de ces milliers de pamphlets dirigés contre le cardinal Mazarin qui ont proliféré pendant la minorité du jeune Louis XIV et apportent à l'historien un précieux témoignage de par leur richesse et leur diversité, formant un «vaste panorama des idées en même temps qu'une fresque immense des milieux sociaux et des moeurs». Hubert Carrier a focalisé son attention sur une quinzaine de pièces satiriques et burlesques dont la plupart peuvent être attribuées de façon certaine, probable ou plausible à Paul Scarron, cinq d'entre elles étant définitivement retirées de son oeuvre poétique. La célèbre «Mazarinade», qui a donné son nom à toutes les autres, les «Cent quatre vers», les «Réflexions politiques et morales» ainsi que les «Triolets de la cour» peuvent être assurément attribués à l'infirme de la rue Neuve Saint-Pierre (aujourd'hui Villehardouin), qui ne pardonna jamais à Mazarin d'avoir boudé la dédicace de son Typhon, en 1644. La critique externe et interne des documents sélectionnés permet à l'auteur (au-delà des variantes qui en disent long sur l'impression de ces pamphlets souvent contrefaits ou corrigés sur la forme du typographe) de discerner le jeu ambigu de Scarron à l'égard du pouvoir et de lire entre les lignes une page particulièrement intéressante de notre histoire.

Avis des lecteurs

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