Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 377 pages
Poids : 520 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 978-2-901952-58-9
EAN : 9782901952589
Un Viking à la Convention
chroniques du capitaine de vaisseau J.N. Topsent, 1755-1816
Quatrième de couverture
Un Viking à la Convention
Chroniques du capitaine de vaisseau Jean Nicolas Topsent, 1755-1816
Né d'une famille de marins ancrée au fond du Pays normand depuis les Vikings, Jean Nicolas Topsent va connaître un destin extraordinaire, de l'Indépendance américaine jusqu'à la Restauration. Elu malgré lui, homme d'action dans des situations périlleuses et graves, héros de la Marine, Jean Nicolas Topsent restera souvent dans l'ombre des Grands mais s'imposera comme un acteur majeur de la refondation de la Marine de la République.
Jean Nicolas Topsent est né à Quillebeuf en 1755. Il restera toujours un enfant du pays de la Baie de Seine. Après avoir survécu à une dizaine de grandes batailles et deux naufrages, après avoir échappé à la guillotine, il y finira ses jours et c'est finalement la goutte qui aura raison de lui en 1816.
Marin avant tout, il prend la mer dès l'âge de 10 ans. Ce jeune mousse passe le détroit de Gibraltar un an plus tard et participe à sa première bataille navale à 13 ans. Il s'illustre ensuite à la Chesapeake en 1781. L'Amérique a gagné son indépendance. 8 ans plus tard, la France choisit la république. Topsent défend ses côtes à Groix, Bertheaume et Quiberon. Capitaine de vaisseau, il commandera à Brest et à Saint Domingue, puis à Flessingue, aux Pays-Bas.
Topsent servira la Marine dans ses actions politiques. Tout d'abord, élu à la Convention en 1792 et nommé au comité de la Marine, il obtiendra les moyens nécessaires à sa reconstruction. Ensuite, représentant du Peuple jusqu'en 1798 à Rochefort, Lorient et à Brest, il remettra les arsenaux en état de marche.
Au-delà des grands événements de cette époque, ce récit humain et vivant nous permet de mieux comprendre ces hommes qui ont fait la Marine de la République. La retranscription de ses correspondances avec JeanBon Saint-André et de ses échanges avec l'amiral Villaret-Joyeuse, ainsi que ses discours à la Convention, donnent à cet ouvrage une incontestable authenticité.