Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 326 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 15cm X 23cm
EAN : 9782844783066
Une jeunesse occupée
de l'Orne au Bessin, 1940-1944
Quatrième de couverture
En ce jour de juin 1940, quand les troupes allemandes s'installent à la Ferté-Macé, dans l'Orne, il fait un temps splendide. Il faisait aussi très beau ce 14 août 1944 quand «le premier soldat américain se présenta le pas lent, l'air grave, le visage perlant de sueur, devant la fenêtre de notre salle à manger...» à La Saulaie, le faubourg où habitait l'auteur.
Une jeunesse occupée est une vision de l'Occupation et de la Libération à travers le regard éveillé d'un garçon qui, durant ces années terribles, passe de l'enfance à l'adolescence. Son regard de futur journaliste scrute, au plus près, la vie fertoise d'alors : les réfugiés de la drôle de guerre, la vie scolaire et la pratique religieuse des années Pétain, les chansons, les films et la presse de l'époque, radio Londres, les collabos, les arrestations, les réquisitions, le système D et les ersatz de toutes sortes... quand arrive le Débarquement, il note au jour le jour sur son carnet ce qu'il voit et ce qu'il entend : les mitraillages et les bombardements sur Briouze, Bagnoles, Domfront, la forêt d'Andaines... Précieux témoignages d'un quotidien rétréci sous la botte de Don Quichotte, le commandant allemand de la place.
À la Libération, sans nouvelles de sa famille, le jeune garçon part à sa recherche à travers les champs de bataille normands jusqu'à ce qu'il retrouve les siens dans ces villages du pays de Bayeux dont il nous fait une succulente description et nous dessine de savoureux portraits : Blay, Sainte-Marguerite d'Elle, Trévières sans oublier Bernesq qui l'a vu naître. Éberlué, il va se retrouver des heures durant sur les hauteurs d'Omaha Beach, à l'endroit même où des hommes d'un nouveau monde venus délivrer l'ancien débarquent, jour et nuit, un arsenal tellement gigantesque qu'en beaucoup d'endroits on ne voit même plus l'eau.
Avec les GI's, s'annoncent les premiers «lendemains qui chantent...»